Lando Norris a remporté le Grand Prix de Monaco pour McLaren, menant une course maîtrisée de la pole jusqu’à l’arrivée à Monte Carlo. La tentative de la Formule 1 d’apporter plus de suspense à cette course, en imposant notamment l’utilisation de trois types de pneus et en obligeant deux arrêts au stand, n’a pas totalement répondu aux attentes. La course s’est révélée plutôt monotone en tête, sans véritables dépassements, mais elle a offert des moments d’incertitude stratégique qui ont tenu en haleine les spectateurs.
Une victoire historique pour Norris et McLaren
Le pilote britannique a su tirer profit d’une stratégie impeccable pour s’imposer dans cette course où tout semblait jouer d’avance. Norris a devancé Charles Leclerc, qui pilotait pour Ferrari, et son coéquipier Oscar Piastri, troisième. Max Verstappen, de Red Bull, a terminé quatrième, tandis que Lewis Hamilton, en progression depuis la septième position sur la grille, a complété le top 5. 
Ce succès marque la première victoire de Norris à Monaco et la première pour McLaren dans cette course depuis 2008, année où Lewis Hamilton avait levé le drapeau à damiers. La performance de Norris a été remarquable, illustrant sa détermination et sa maîtrise dans un contexte stratégique difficile. Il se rapproche désormais à seulement trois points du leader du championnat, Oscar Piastri, tandis que Verstappen reste à 25 points en troisième position.
Une stratégie innovante mais peu impactante
Pour tenter de dynamiser la course, la FIA a mis en place une règle inédite : l’obligation d’utiliser trois types de pneus différents durant la course, imposant ainsi un minimum de deux arrêts au stand. L’objectif était d’introduire une incertitude stratégique, à l’image d’une averse soudaine, pour forcer les équipes à s’adapter rapidement. 
Malheureusement, cette innovation n’a pas totalement bouleversé la hiérarchie. Les pilotes du top ont effectué des arrêts quasi simultanés, rendant la course mécanique et prévisible, plutôt qu’un véritable chaos stratégique. La tactique a surtout créé une certaine tension dans le peloton, notamment avec des stratégies d’équipe visant à optimiser les arrêts et à tenter l’overcut ou l’under-cut.
Une course de maîtrise et de patience
Le départ a été crucial, Norris parvenant à conserver sa pole position face à Charles Leclerc, qui a lancé une offensive dès le premier virage. La course s’est ensuite concentrée sur la gestion des pneus et des arrêts, chaque pilote jouant la carte de la patience. Norris a maintenu une avance de cinq secondes à mi-course, tout en restant sous pression de Leclerc, Piastri, Verstappen et Hamilton, qui ont tous joué la stratégie pour tenter de le dépasser.
Leclerc a tenté un overcut en prolongeant son premier stint, mais Norris a résisté, conservant son avantage. La tension est montée lorsque Verstappen est revenu dans le groupe de tête, créant un trio en lutte pour la victoire. La dernière phase de la course a été intense, avec Leclerc qui a harcelé Norris sans pouvoir passer, jusqu’à ce que Verstappen effectue son dernier arrêt, permettant à Norris de reprendre la tête et de s’imposer.
Les autres pilotes, comme Liam Lawson en sixième position et Esteban Ocon en septième, ont également réalisé des courses solides, tandis qu’Alex Albon et Carlos Sainz complétaient le top 10. 









