Danny Röhl, l’entraîneur très prisé de Sheffield Wednesday, se retrouve au cœur des spéculations concernant son avenir, notamment une possible arrivée au Rangers FC. Cependant, des obstacles financiers et contractuels subsistent, compliquant son transfert potentiel vers le club écossais.
Une montée en puissance dans les pronostics pour Danny Röhl
Le manager allemand de Sheffield Wednesday s’est récemment imposé comme un candidat sérieux pour prendre les rênes du Rangers, attirant l’attention des bookmakers. Suite aux rumeurs de départ à l’issue de la saison du Championship anglais, plusieurs clubs anglais dont Southampton, Leicester City, Fulham et Crystal Palace ont été cités, ainsi que le RB Leipzig, club où il a précédemment été adjoint.
Âgé de 36 ans, Röhl a exprimé dans la presse allemande son ambition claire de diriger en Bundesliga, en Premier League et de participer à la Ligue des Champions, soulignant sa soif de défis à haut niveau.
Des déclarations audacieuses et des liens surprenants
Dans un geste atypique, Danny Röhl a récemment salué publiquement les performances de Leeds United, rivaux de Sheffield Wednesday dans le Yorkshire. Ce club est notamment détenu par 49ers Enterprises, groupe américain engagé dans une prise de contrôle au Rangers. Cette situation a alimenté les spéculations sur un possible transfert guidé par des liens entre les investisseurs du Rangers et ceux de Leeds, eux-mêmes connectés à Red Bull, détenteur d’une part minoritaire à Leeds et proche du monde du NFL.
Contrat en cours et demande de compensation financière
Malgré ces spéculations, Sheffield Wednesday a tenu à rappeler que Danny Röhl est toujours sous contrat jusqu’en 2027. Le club a démenti toute « entente » avec le coach concernant un départ imminent, affirmant que le technicien reste engagé.
Pour tout repreneur souhaitant s’attacher les services de Röhl, un obstacle de taille se présente : la nécessité de verser une indemnité de transfert estimée autour de 6 millions d’euros. Cette exigence pourrait freiner les ambitions des nouveaux propriétaires du Rangers, notamment Andrew Cavenagh et le groupe 49ers, qui devront composer avec les restrictions du fair-play financier (PSR).









