Les finalistes de la Ligue des Champions UEFA 2024-2025 sont désormais connus. L’Inter Milan et le Paris Saint-Germain s’affronteront pour soulever la « Orejona » le 31 mai à Munich, un rendez-vous qui passionne le monde entier du football. Ce moment crucial ravive aussi les débats autour du Balón de Oro 2024, la récompense individuelle la plus prestigieuse du football mondial.
Le tournoi continental demeure souvent déterminant pour élire le vainqueur, même si ce n’est pas systématique. L’exemple de Rodri l’an passé est probant : sacré Ballon d’Or malgré l’élimination en quarts de finale de la Ligue des Champions, il y avait aussi remporté la Premier League avec Manchester City ainsi que l’Euro avec l’Espagne. Outre la finale du 31 mai, deux événements majeurs restent à disputer : la Final Four de la Nations League opposant l’Espagne, la France, l’Allemagne et le Portugal, ainsi que la Coupe du Monde des Clubs, compétition de plus en plus déterminante pour départager les candidats.
Les prétendants du FC Barcelone
La saison du FC Barcelone est remarquable. Malgré une élimination en demi-finale de la Ligue des Champions face à l’Inter, les Blaugranas ont déjà remporté la Supercoupe d’Espagne et la Coupe du Roi, et tiennent fermement le titre de LaLiga, avec une confrontation clé face au Real Madrid ce dimanche.
Trois joueurs se détachent pour le Balón de Oro : Raphinha, Lamine Yamal et Pedri. Ces éléments majeurs de l’équipe dirigée par Flick brillent intensément et pourraient voir leurs chances exploser en cas de confirmation du titre domestique.
Le Brésilien Raphinha affiche des statistiques impressionnantes : 32 buts et 25 passes décisives en 53 matches cette saison. Néanmoins, son absence de compétitions internationales prestigieuses à venir, comme le Mondial ou la Nations League, pourrait limiter ses chances.
De leur côté, Lamine Yamal (15 buts, 24 passes en 51 matches) et Pedri (6 buts, 7 passes en 55 rencontres) comptent sur la Nations League avec l’Espagne pour renforcer leur candidature. Une forte performance et un nouveau trophée pourraient les propulser vers le sommet du Balón de Oro.
Par ailleurs, Robert Lewandowski, en lice pour être le meilleur buteur du championnat espagnol avec 40 buts au total cette saison, représente également une menace sérieuse.
Dembélé, Lautaro et l’influence de la Ligue des Champions
Les joueurs phares des deux finalistes, Ousmane Dembélé et Lautaro Martínez, figurent naturellement parmi les candidats sérieux. Leur rôle déterminant dans la course au titre leur ouvre une place privilégiée.
Dembélé s’est révélé sous la conduite de Luis Enrique et, après le départ de Mbappé, il porte l’attaque du PSG avec brio, totalisant 33 buts et 12 passes décisives en 45 matches. Il a déjà glané le titre de Ligue 1 et la Supercoupe de France. Plusieurs échéances restent cependant à venir : la finale de la Coupe de France, la finale de la Ligue des Champions, la Coupe du Monde des Clubs et la Nations League avec la France.
Lautaro Martínez, auteur de 22 buts et 7 passes, peut espérer offrir à l’Inter sa quatrième Ligue des Champions et une 21e Serie A, bien que Naples domine encore le championnat avec trois points d’avance à trois journées de la fin. La présence de l’Inter au Mondial des Clubs pourrait aussi renforcer son dossier.
Les outsiders et le rôle crucial du Mondial et de la Nations League
Alors que le football international connaît une période sans Euro ni Coupe du Monde nationale, les tournois comme la Nations League et la Coupe du Monde des Clubs prennent une importance capitale pour départager les prétendants au Balón de Oro 2024.
Dans ce contexte, des joueurs tels que Kylian Mbappé peuvent encore prétendre au trophée. Malgré une saison collective compliquée avec le Real Madrid, ses chiffres individuels restent impressionnants : 35 buts et 4 passes en 51 matches. Mbappé disputera les compétitions internationales avec la France et le Real, et conserve ses chances de remporter LaLiga ainsi que le classement des meilleurs buteurs.
D’autres noms se profilent aux avant-postes parmi les bookmakers, comme Mohamed Salah, seul lauréat de la Premier League cette année. L’Égyptien a renouvelé son contrat avec Liverpool et convaincu par ses statistiques de 33 buts et 23 passes en 49 rencontres.
Harry Kane suit un parcours similaire, avec 36 buts et 12 passes, tenant du titre en Bundesliga et avec un défi majeur prévu en juin lors du Mondial. Une prestation convaincante pourrait solidifier sa candidature.
Enfin, il ne faut pas écarter les gardiens tels que Gianluigi Donnarumma et Yann Sommer, dont la position pourrait s’améliorer s’ils remportaient la Ligue des Champions ou la Coupe du Monde des Clubs avec leurs équipes.
Un calendrier incertain, un scénario déjà vu en 2004
Compte tenu de l’évolution des critères de sélection du Balón de Oro, il faut remonter au début des années 2000 pour observer une saison aussi ouverte quant au nom du futur lauréat. En 2004, c’est Andriy Shevchenko qui avait remporté le trophée, avec 29 buts et 9 passes, grâce notamment à la Serie A conquise. Derrière lui, Deco s’était illustré avec Porto en Ligue des Champions et une finale de l’Euro avec le Portugal. Ronaldinho, en pleine ascension avec le Barça, avait pris la troisième place malgré une saison sans titre majeur.









