Arsenal a vu son rêve d’atteindre la finale de la Ligue des Champions s’envoler face au Paris Saint-Germain, et Martin Keown a identifié la raison principale de cet échec : l’absence d’un véritable avant-centre.
Un déficit offensif crucial face au PSG
Après leur défaite 1-0 lors du match aller, les Gunners savaient qu’ils devaient l’emporter à Paris pour espérer une qualification. Malgré leur engagement, l’équipe de Mikel Arteta n’est pas parvenue à dépasser l’obstacle parisien, qui s’est imposé 2-1 lors du match retour, et 3-1 au total.
Martin Keown a souligné que le manque d’un avant-centre à Arsenal a fini par peser lourd. Deux des joueurs clés à ce poste étaient absents, ce qui a limité les options offensives du club londonien. « On doit reconnaître la supériorité du PSG », a-t-il commenté, saluant notamment la forme du latéral Achraf Hakimi.
Le PSG, malgré l’absence de ses stars Neymar, Messi et Mbappé, a montré une équipe complète et très soudée, des qualités qui ont rendu la tâche impossible à Arsenal.
Les moments clés du match
Arsenal a bien débuté la rencontre, pressant et montrant de l’ambition. Cependant, un chef-d’œuvre de Fabian Ruiz a permis au PSG d’ouvrir le score, compliquant sérieusement la mission des visiteurs.
Malgré un but important de Bukayo Saka, les Gunners n’ont pas réussi à inverser la tendance. Leur retour s’est arrêté là, marquant la fin de leur parcours européen pour cette saison.
Les implications pour Arsenal et les propos d’Arteta
Cette élimination met en lumière un problème récurrent : l’absence d’un véritable numéro 9. Lors du mercato de janvier, le club n’a pas recruté d’avant-centre, malgré les blessures de Kai Havertz et Gabriel Jesus. Un recrutement en attaque est néanmoins envisagé avant la saison 2025-2026 pour pallier cette faiblesse.
Après le match, Mikel Arteta a affiché un optimisme teinté de réalisme. Il a félicité le PSG mais a également affirmé que, selon lui, aucune équipe n’a joué un football supérieur à celui d’Arsenal en Ligue des Champions cette saison. Il a salué la performance de ses joueurs, qui ont su faire face à de nombreuses blessures et sont parvenus à garder un niveau compétitif élevé.
« Cette compétition se joue dans les zones de vérité, là où se trouvent les attaquants et les gardiens, et leurs joueurs ont été les meilleurs dans ces deux domaines », a-t-il ajouté, exprimant sa déception mais aussi sa fierté vis-à-vis de ses joueurs.









