Le FC Nantes traverse une période délicate à l’approche de la fin de saison en Ligue 1. La lourde défaite concédée face à Angers dimanche à la Beaujoire accentue fortement les inquiétudes autour du maintien des Canaris, qui voient désormais leur place dans l’élite menacée.
Une défaite lourde de conséquences face à Angers
Ce dimanche, Nantes a subi une défaite sévère contre Angers, un adversaire direct dans la course au maintien. Cette contre-performance a fait chuter les Canaris à seulement un point d’avance sur le barragiste Le Havre, intensifiant la pression sur les joueurs et le staff technique. Avec encore deux rencontres à disputer, contre Auxerre puis Montpellier, les Nantais n’ont plus droit à l’erreur pour espérer rester en Ligue 1.
Kombouaré au cœur de la tempête
Au lendemain de ce revers, Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes, se retrouve sous un feu nourri de critiques. Supporters et observateurs contestent de plus en plus la pertinence de sa présence sur le banc alors que l’équipe manque cruellement de résultats et de cohérence dans le jeu. Néanmoins, la situation financière délicate du club complique un éventuel remaniement à la tête de l’équipe.
Les enjeux financiers d’un changement d’entraîneur
D’après les informations révélées récemment, Kombouaré perçoit un salaire avoisinant les 200 000 euros nets par mois, avec un contrat qui court encore sur une année complète. Cette donnée freine clairement toute décision de limogeage immédiat. Le président Waldemar Kita, bien qu’agacé par les résultats et le style de jeu, entretient des rapports cordiaux avec son coach. Son fils Franck, également impliqué dans la gestion du club, apparaît plus nuancé sur le besoin d’un changement.
Dans ce climat tendu, Waldemar Kita reçoit quotidiennement des pressions pour modifier l’encadrement technique, mais la perspective financière reste un obstacle majeur. La priorité reste désormais sur la lutte pour le maintien, condition sine qua non pour envisager sereinement l’avenir du FC Nantes en Ligue 1.









