Espagne, Italie, États-Unis
À quelques semaines du coup d’envoi du Mondial des clubs 2024, la FIFA fait face à un scénario inattendu : ni Arsenal ni le FC Barcelone, tous deux prétendants sérieux à la Ligue des Champions cette saison, ne figureront parmi les participants. Cette absence du champion d’Europe potentiel soulève un véritable casse-tête pour l’organisation, qui souhaite une compétition aussi prestigieuse que complète.
Une première édition ambitieuse au format élargi
La prochaine édition du Mondial des clubs, qui se tiendra aux États-Unis du 14 juin au 13 juillet, marquera une étape majeure avec son nouveau format à 32 équipes. Cet événement, voulu par la FIFA comme un grand rendez-vous planétaire du football, réunira plusieurs clubs emblématiques. Parmi eux, figurent des poids lourds comme le Real Madrid, le Paris Saint-Germain, l’Inter Milan, le Bayern Munich ou encore l’Inter Miami, la franchise de Lionel Messi.
Cette nouvelle formule promet un spectacle riche, mais aussi une pression accrue sur la représentation européenne, particulièrement attendue pour garantir l’attractivité du tournoi.
Les absences de Barcelone et d’Arsenal, un coup dur pour la FIFA
Malgré leur parcours impressionnant en Ligue des Champions, Arsenal et le FC Barcelone ne seront pas qualifiés pour le Mondial des clubs cette année. Cette situation est d’autant plus paradoxale que le vainqueur de la prestigieuse compétition européenne joue traditionnellement un rôle central dans ce tournoi mondial.
Le FC Barcelone, en particulier, souffre de cette exclusion alors que son équipe regroupe plusieurs talents majeurs du football mondial, tels que Pedri, Raphinha et surtout Lamine Yamal. Ce jeune prodige est déjà considéré comme une étoile montante et un sérieux candidat pour le prochain Ballon d’Or.
La présence de Yamal aurait sans aucun doute attiré une attention médiatique supplémentaire sur le Mondial des clubs, renforçant l’intérêt pour la compétition aux États-Unis.
Gianni Infantino, espoir de l’Inter Milan et gestion politique
Face à cette situation délicate, le président de la FIFA, Gianni Infantino, ne cache pas ses préférences. Présent récemment au Grand Prix de Formule 1 à Miami, il a ouvertement affiché son soutien à l’Inter Milan, adversaire direct du FC Barcelone en demi-finales de la Ligue des Champions. « Tout le monde sait que je suis supporter de l’Inter », a-t-il déclaré publiquement, une prise de position qui a suscité quelques remous.
Cette déclaration laisse entrevoir la volonté de la FIFA que l’Inter Milan remporte la compétition européenne, assurant ainsi sa qualification pour le Mondial des clubs et limitant la « casse » commerciale et sportive liée à l’absence du Barça.
source:https://www.foot01.com/foot-europeen/espagne/yamal-et-le-barca-titres-c-est-le-cauchemar-de-la-fifa-453701
