Dans une récente interview accordée au média italien SportMediaset, Aleksander Ceferin, président de l’UEFA, a vivement critiqué les infrastructures footballistiques italiennes, les qualifiant de « honte » et les plaçant au plus bas parmi les cinq grandes ligues européennes. Cette sortie intervient à la suite du rejet de la candidature du stade San Siro pour accueillir la finale de la Ligue des Champions 2027.
Des infrastructures désuètes selon Aleksander Ceferin
Interrogé sur le dossier San Siro, Aleksander Ceferin n’a pas mâché ses mots. Le dirigeant slovène a dénoncé une situation problématique qui entache le prestige du football italien. « Les infrastructures italiennes liées au football sont une honte », a-t-il affirmé. Il a rappelé que l’Italie, premier pays au palmarès avec plusieurs Coupes du Monde, Championnats d’Europe et titres en Ligue des Champions, disposait paradoxalement des pires infrastructures parmi les grands championnats. Ceferin a insisté sur le retard pris par le pays en matière d’équipements footballistiques.
Il a ajouté : « Pour être honnête, j’en ai un peu assez de ces discussions sur les stades, parce qu’elles restent toujours des discussions. J’espère que l’Italie fera quelque chose pour les stades, les clubs ont besoin de l’aide du gouvernement et des institutions. Les particuliers doivent investir. Il est temps de faire quelque chose, car les stades sont terribles. »
San Siro, un enjeu majeur pour le football italien
Le stade San Siro, emblématique enceinte de Milan, sera toutefois mis à l’honneur avec la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver 2026. Ce grand rendez-vous international représente une occasion cruciale pour l’Italie, qui coorganisera également le Championnat d’Europe masculin de football en 2032 avec la Turquie.
Malgré les critiques, Aleksander Ceferin demeure confiant dans le futur. Il estime que l’État italien a désormais pris conscience des enjeux et doit agir. « Je ne suis pas encore inquiet. Je pense que maintenant, le gouvernement a compris qu’il doit faire quelque chose », a-t-il précisé.
Il a également salué le travail de Gabriele Gravina, vice-président de l’UEFA et président de la Fédération italienne de football, en qui il place beaucoup d’espoir : « J’ai beaucoup de confiance envers Gabriele Gravina, qui fera tout ce qu’il peut pour combler l’écart. »










