Un penalty controversé accordé à l’Inter Milan en demi-finale retour de la Ligue des Champions face au FC Barcelone a suscité la colère des joueurs catalans, mettant le feu au stade San Siro. L’arbitrage, décidé après recours à la VAR, a donné un avantage décisif aux Italiens juste avant la mi-temps.
Un penalty contesté après une intervention de Pau Cubarsi
Lautaro Martinez, déjà buteur dans cette rencontre, a lancé une accélération dans la surface adverse à la recherche d’un second but. Alors qu’il s’apprêtait à frapper, le jeune défenseur barcelonais Pau Cubarsi est intervenu en glissant pour tenter un tacle défensif décisif.
Au premier abord, l’arbitre polonais Szymon Marciniak avait laissé jouer, estimant que Cubarsi avait réussi son intervention. L’attaquant argentin est resté au sol, témoignant d’un contact apparemment douloureux.
Mais après consultation de la VAR, le referee a changé d’avis et désigné le point de penalty, provoquant l’ire des joueurs du Barça.
La transformation de Hakan Calhanoglu et la réaction enflammée des Catalans
Le milieu turc de l’Inter, Hakan Calhanoglu, a pris ses responsabilités en convertissant le penalty avec sang-froid, trompant Wojciech Szczesny pour porter le score à 2-0 en faveur de l’Inter Milan ce soir-là, soit 5-3 au total sur les deux matchs.
À la suite de la décision, les joueurs barcelonais sont venus nombreux protester autour de l’arbitre, manifestant leur mécontentement tant à l’annonce de la faute qu’après l’exécution du penalty. L’ambiance est devenue électrique au San Siro, au point que plusieurs remplaçants du Barça ont même envahi la pelouse durant la pause pour venir interpeller les officiels.
Un arbitrage défendu par des experts malgré la contestation
Malgré la colère barcelonaise, plusieurs analystes sportifs ont soutenu la décision arbitrale. Wayne Rooney, ancien international anglais et consultant pour Amazon Prime, a affirmé sans hésitation : « C’est un penalty, à 100 %. Martinez fait une belle course, il est malin en laissant sa jambe en avant. Le défenseur dérobe ses jambes. Pour moi, c’est clairement un penalty. »
Daniel Sturridge a également partagé son avis, soulignant l’implication d’un défenseur peu expérimenté face à la ruse d’un attaquant aguerri : « Pau Cubarsi est un défenseur jeune, seulement 18 ans. Martinez a un peu d’expérience et un peu de malice, il laisse sa jambe un peu exposée ce qui lui permet de provoquer la faute. En tant qu’attaquant, vous espérez que les défenseurs se jettent dans la surface. C’est ce que vous attendez. »
Les tensions montent sur le banc barcelonais
La frustration du FC Barcelone ne s’est pas limitée au terrain. Le défenseur Ronald Araujo a dû être retenu par l’entraîneur Hansi Flick alors que le banc catalan s’impliquait vivement dans les échanges avec les arbitres, soulignant la tension palpable entre les deux équipes à l’approche de la seconde période.












