Enzo Maresca, entraîneur de Chelsea, défend fermement le style de jeu qu’il a instauré à Stamford Bridge, tout en reconnaissant les limites actuelles de ses joueurs dans la mise en œuvre d’un jeu axé sur la transition rapide.
Un style adapté aux capacités des joueurs
À l’issue de sa première saison à la tête des Blues, Maresca insiste sur le fait que son approche tactique n’est pas un choix arbitraire, mais une nécessité dictée par le profil de ses joueurs. Selon lui, Chelsea n’est pas assez « bon » pour pratiquer un football basé sur des transitions rapides, car ses joueurs peinent à combiner une attaque fulgurante avec une réorganisation défensive tout aussi rapide.
Il explique : « Quand vous attaquez rapidement, l’adversaire aussi réagit vite, ce qui transforme le match en un jeu de transition constante. Nous ne sommes pas assez performants dans ce type de jeu. Nos pires matches de la saison ont toujours été ceux où les transitions sont devenues prépondérantes, et cela ne fonctionne pas. »
Un bilan mitigé en Premier League
Arrivé de Leicester après avoir brillé en Championship, Maresca a tenté d’imposer sa vision sur un des clubs majeurs de la Premier League. Malgré un début prometteur, notamment une série de cinq victoires en décembre qui avait placé Chelsea aux portes du top 4, l’équipe peine à maintenir une régularité suffisante.
Alors que les Blues sont aujourd’hui menacés de rater une qualification dans le top 5, l’entraîneur italien appelle les supporters à rester confiants et à soutenir l’équipe. Il se montre convaincu que sa méthode finira par porter ses fruits, soulignant les statistiques encourageantes du club : « Avant le match contre Ipswich, nous étions la troisième meilleure défense après Arsenal et Liverpool, et la troisième ou quatrième attaque la plus efficace. Ces chiffres montrent que l’équipe progresse. »
Un discours comparable à d’autres entraîneurs
La défense du style de jeu face aux critiques est une posture assez commune chez les entraîneurs de clubs de haut niveau. À l’image d’Erik ten Hag à Manchester United, qui avait expliqué que le profil de ses joueurs ne lui permettait pas de reproduire exactement le jeu de possession pratiqué à l’Ajax Amsterdam.
Cela illustre bien la nécessité pour un coach d’adapter ses tactiques aux caractéristiques et aux qualités de son groupe, plutôt que d’imposer un schéma qui ne conviendrait pas.









