La veille du quart de finale aller de la Ligue des champions opposant Paris Saint-Germain à Aston Villa, des affrontements violents entre supporters des deux clubs ont éclaté dans les rues de Paris. Ces heurts interviennent alors que les pouvoirs publics français tentent de freiner la montée de la violence liée aux supporters de football.
Violents affrontements entre supporters à Paris
Des images rapportées montrent des échauffourées devant un bar parisien, où des dizaines de supporters de PSG et Aston Villa se sont battus. On y voit des échanges de coups, des jets de verres et de chaises, témoignant d’une bagarre générale. Aston Villa devait s’attendre à une ambiance explosive puisque le gardien Emiliano Martinez avait récemment irrité les supporters parisiens en arborant un couvre-chef moquant l’équipe de France.
Le contexte de la montée de la violence dans le football français
Le ministère français de l’Intérieur déplore une véritable explosion de la violence lors des rencontres de football professionnel depuis le début de la saison 2024/2025. Dans un communiqué de fin mars, il rappelle :
- 64 matchs ont été marqués par des incidents graves cette saison ;
- 627 arrestations ont été effectuées lors des rencontres, soit une hausse de 41% par rapport à la saison précédente ;
- Des mesures comme les interdictions de stade ou les dissolutions de groupes seront maintenues tant que la violence persiste.
Le ministère insiste sur le rôle clé des clubs professionnels, des autorités footballistiques et des groupes de supporters pour apaiser la situation.
Les réactions des entraîneurs avant le match
Unai Emery, coach d’Aston Villa, souhaite que ses joueurs restent concentrés malgré la tension ambiante : « Demain est un défi, comme tous les autres, car nous voulons être compétitifs et protagonistes sur le terrain. Ce n’est pas un défi personnel face à Luis Enrique, que j’apprécie et respecte beaucoup. J’espère assister à un beau match avec deux bonnes équipes et beaucoup de qualité. »
Côté parisien, Luis Enrique refuse que son équipe soit considérée comme favorite : « Dans le football, il n’y a pas de favori. Huit équipes méritent d’être à ce stade et peuvent passer. De nombreux favoris sont déjà éliminés. Nous devons faire ce qu’il faut sur le terrain pour mériter la victoire. »
Il ajoute être convaincu du niveau actuel de son équipe et confiant pour la suite de la compétition.










