Andrey Rublev espère que sa collaboration avec Marat Safin, légende du tennis russe, se traduira par une longue et fructueuse association. Ce partenariat intervient pour accompagner le numéro neuf mondial durant la tournée européenne sur terre battue.
Un duo russe prometteur sur la terre battue européenne
Marat Safin, ancien numéro un mondial, s’est illustré en remportant l’US Open en 2000 et l’Open d’Australie en 2005 avant de prendre sa retraite quatre ans plus tard. Aujourd’hui âgé de 45 ans, il apporte son expérience à Andrey Rublev, 27 ans, en tant que coach sur le circuit.
Cette collaboration vise particulièrement à aider Rublev à canaliser ses émotions, un point faible qu’il partage avec Safin durant sa carrière de joueur. Le Russe est en quête d’un meilleur équilibre mental, un aspect sur lequel Safin a une forte expertise après avoir lui-même traversé des périodes compliquées.
Des carrières marquées par la passion et l’intensité
Safin était connu pour son tempérament explosif : il a estimé avoir cassé près de 700 raquettes durant sa carrière. De plus, il a joué un tournoi avec deux hématomes au visage suite à une altercation à Moscou. Rublev, quant à lui, a lui aussi eu des épisodes difficiles sur le court, notamment son exclusion du Tournoi de Dubaï pour comportement antisportif et des blessures causées par sa propre raquette.
« Il a vécu ses propres luttes et j’avais toujours peur d’aborder ces sujets, mais j’en avais envie », a confié Rublev sur le site de l’ATP. Apprendre que Safin envisageait un retour dans le tennis en tant qu’entraîneur a été un déclencheur pour le joueur de 27 ans : « Dès que j’ai su cela, j’ai pensé qu’il fallait que j’essaie au moins. »
Objectifs et ambitions pour l’avenir
Malgré son talent, Rublev n’a pas encore remporté de Grand Chelem et a chuté 10 fois en quarts de finale. Le Monte Carlo Masters marque le début officiel de sa collaboration avec Safin, où il affrontera Gaël Monfils.
« Marat est une source d’inspiration depuis que je suis enfant. J’essaie simplement d’écouter et d’expérimenter de nouvelles choses », a ajouté Rublev, soulignant l’espoir d’une association durable : « J’espère une collaboration vraiment longue, mais cela dépendra de son plaisir à travailler avec moi, ou s’il va en souffrir. Car s’il sent que je n’écoute pas, je ne pense pas qu’il perdra son temps. »










