Jose Mourinho suspendu après un incident avec le coach de Galatasaray

Un geste controversé après la défaite en Coupe

Mercredi soir, Fenerbahce s’est incliné 2-1 face à Galatasaray, son grand rival, ce qui a provoqué une explosion de tensions après le coup de sifflet final. Une mêlée générale a éclaté entre les joueurs des deux équipes.

Lors de cet échange houleux, José Mourinho, âgé de 62 ans, s’est approché du coach adversaire Okan Buruk et lui a visiblement pincé le nez. Buruk, 51 ans, est tombé au sol en se couvrant le visage de ses mains, sous le regard sidéré des spectateurs.

Sanctions disciplinaires et amende

La Fédération turque n’a pas tardé à réagir en infligeant une suspension de trois matchs à Mourinho, qui manquera ainsi des rencontres décisives en championnat contre Trabzonspor, Sivasspor et Kayserispor. Cette sanction intervient alors que Fenerbahce accuse un retard de six points sur Galatasaray au classement.

Par ailleurs, Mourinho a écopé d’une amende de 14 000 euros. La commission disciplinaire a cependant pris en compte les réactions de Buruk, ce qui a permis de réduire la durée de la suspension.

Dans la même affaire, Salvatore Foti, assistant de Mourinho, a été suspendu quatre matches pour avoir insulté un joueur adverse, tandis que Mert Yandas, milieu de terrain de Fenerbahce expulsé lors d’une bagarre en fin de match, purgera un match de suspension.

Réactions autour de l’incident

Après la rencontre, Okan Buruk a minimisé l’incident, déclarant qu’il n’y avait « rien entre Mourinho et moi », tout en admettant que le geste était « peu élégant ». La réaction de Galatasaray a toutefois été plus virulente, accusant le Portugais d’« agression physique » et déposant une plainte pénale à Istanbul, plainte qui a été rejetée.

Fenerbahce, de son côté, a qualifié Buruk d’acteur dans cette altercation, affirmant qu’il avait fait des gestes provocateurs. Le club a clairement soutenu Mourinho, soulignant que ce dernier représente « l’ambition, le courage et la volonté de gagner ».

Fethi Pekin, membre du conseil d’administration de Fenerbahce, a déclaré : « Nous n’avons pas engagé Mourinho pour qu’il s’adapte à un système, mais pour qu’il élève le niveau. Ce n’est pas seulement une rivalité de football, mais une provocation orchestrée. Mourinho a répondu avec ferveur et détermination, refusant d’être intimidé. »