Réduction de la Scottish Premiership à 10 équipes - avis des clubs

Réduction de la Scottish Premiership à 10 équipes : avis des clubs

Les clubs s'opposent à la réduction de la Scottish Premiership à 10 équipes, selon les discussions en cours.

Écosse

Les discussions autour d’une réduction de la Scottish Premiership à 10 équipes ne recueillent pas un soutien suffisant de la part des clubs concernés. Un groupe de travail de la SPFL envisage plusieurs scénarios pour réorganiser le championnat écossais, mais la proposition d’une division élite restreinte semblerait à ce jour insuffisamment approuvée.

Une proposition controversée pour la Scottish Premiership

Le groupe de travail compétitions de la SPFL planche actuellement sur plusieurs options pour remodeler la Scottish Premiership. Parmi elles, la réduction du nombre d’équipes de 12 à 10, la diminution du nombre de matchs de 38 à 36 par saison, et la suppression du système traditionnel du « top-six split » ont été évoquées. Pour qu’une telle réforme soit validée, elle doit obtenir l’approbation d’au moins 11 des 12 clubs de Premiership, de 75 % des clubs des Premier League et Championship, ainsi que de 75 % des 42 clubs de la SPFL.

Or, selon Sky Sports News, la mesure de réduction à 10 équipes ne parvient pas à remplir tous ces critères d’acceptation, ce qui compromet son futur. En parallèle, d’autres formats, comme le maintien d’une division à 12 clubs ou l’extension à 14 voire 16 équipes, sont toujours à l’étude.

Pourquoi la réforme de la ligue est envisagée ?

La nécessité de repenser la structure du championnat est motivée par la volonté de réduire la congestion des calendriers. L’intégration de nouvelles phases de groupes dans les compétitions européennes (Ligue des champions, Europa League, Conference League) entraîne en effet un surcroît de rencontres pour les clubs engagés.

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La SPFL a également validé une règle permettant aux clubs engagés dans des barrages européens de demander le report d’une rencontre de championnat lorsqu’ils ont un match de barrage à disputer.

Alors que l’option à 14 équipes conserverait certains derbies historiques comme ceux de Glasgow, Édimbourg ou Dundee, elle pourrait entraîner un déséquilibre entre équipes présentes dans la moitié inférieure du classement et celles du top six, qui disputeraient moins de rencontres.

Prochaines étapes dans le processus décisionnel

Les débats formels portant sur les différents schémas proposés — 10, 12, 14 ou 16 clubs — sont programmés pour le 29 avril. En cas d’adoption, la nouvelle configuration pourrait être mise en place dès la saison 2026-2027.

Réactions des principaux acteurs du football écossais

Adam Webb, propriétaire de St Johnstone : un “énorme erreur”

Le premier dirigeant à s’opposer publiquement au projet de réduction a été Adam Webb, propriétaire de St Johnstone, dernier du classement actuel. Selon lui, réduire la division à 10 clubs serait une « énorme erreur ». Webb milite pour une extension progressive de la Premiership, en la portant d’abord à 14 équipes, puis à 16 à terme, en s’inspirant du modèle de la Premier League anglaise qui compte 20 clubs.

« Nous ne sommes pas la même taille que l’Angleterre, mais il faut tendre vers une division plus large, explique-t-il. Plusieurs clubs du Championship sont compétitifs et pourraient facilement évoluer en Premiership. Notre championnat doit grandir de manière raisonnée et progressive pour préserver la qualité. »

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Neil McCann, entraîneur de Rangers : pour une ligue plus large

L’ancien joueur et actuel coach de Rangers partage cette vision d’une division élargie. Il estime qu’une ligue plus étendue pourrait offrir davantage d’opportunités pour intégrer des jeunes joueurs et rendre la compétition plus enthousiasmante, même lors de matchs sans enjeux directs.

« Il y a toujours une valeur ajoutée, que ce soit pour lancer des jeunes ou pour des places supplémentaires à jouer, comme la relégation ou les barrages, analyse-t-il. Une ligue plus large pourrait aussi diminuer la peur des joueurs en permettant à davantage d’entre eux de se montrer. »

Derek McInnes, entraîneur de Kilmarnock : une préférence pour l’extension

L’entraîneur de Kilmarnock n’est pas favorable à une réduction des équipes. Il assure que l’extension du championnat est une priorité pour la majorité des clubs. Il défend également le système de « split » qu’il trouve bénéfique pour la compétitivité et l’intérêt sportif.

Tony Docherty, entraîneur de Dundee : la surprise et l’opposition

Le coach de Dundee a été étonné d’apprendre la perspective d’une ligue réduite, estimant que la procédure de vote rend son application quasi impossible. Il précise que la direction du club privilégie l’agrandissement de la division pour favoriser l’éclosion des jeunes talents.

Tony Docherty, entraîneur de Dundee

Michael Wimmer, nouvel entraîneur de Motherwell : un avis favorable à l’expansion

Le technicien autrichien, récemment nommé à la tête de Motherwell, préfère laisser les experts du football écossais s’exprimer plus en détail, mais il soutient également une augmentation du nombre de clubs dans le championnat. Selon lui, plus la ligue est grande, plus le championnat est intéressant.

Scottish Premiership | Clubs | Réduction | Football | Écosse
source:https://www.skysports.com/football/news/11095/13330793/scottish-premiership-10-team-plan-will-not-receive-sufficent-backing-as-spfl-competitions-working-group-discuss-various-options

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