La Ligue de football professionnel (LFP) a récemment rendu ses décisions disciplinaires concernant des incidents survenus lors de la 26ᵉ journée de Ligue 1, notamment au Parc des Princes et à Montpellier. Le Paris Saint-Germain (PSG) a été sanctionné d’un huis clos partiel accompagné d’une amende, tandis que le Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) a vu sa tribune fermée jusqu’à la fin de la saison, mais sans retrait de points.
Sanctions allégées pour le PSG après les banderoles contre Rabiot
Le mercredi 2 avril, la commission de discipline de la LFP a sanctionné le PSG d’un huis clos partiel pour un match, correspondant à la fermeture d’une partie de la tribune Auteuil, à la suite de banderoles ciblant le joueur de l’Olympique de Marseille (OM), Adrien Rabiot. Ces faits avaient eu lieu lors de la confrontation PSG-OM du 16 mars dernier, remportée par le PSG 3-1.
Sébastien Deneux, président de la commission, a précisé : « La sanction prendra effet mardi à minuit, donc ce ne sera pas lors du match contre Angers, mais lors du suivant face au Havre, le 19 avril ». En complément du huis clos, le club de la capitale devra également s’acquitter d’une amende de 20 000 euros.
Lors de cette rencontre, Adrien Rabiot, ancien parisien désormais à l’OM, avait été la cible de nombreux sifflets et chants hostiles. Plusieurs banderoles offensantes visaient également sa famille, notamment sa mère, Véronique Rabiot, qui gère sa carrière, ainsi que son défunt père qui souffrait d’un locked-in syndrome depuis un grave AVC en 2007.
En réaction, Véronique Rabiot a déposé une plainte contre X pour injure. Le club marseillais a condamné ces attaques « ignobles et inacceptables » dans un communiqué officiel. Malgré la gravité des faits, aucune réaction immédiate n’a été enregistrée du côté parisien, marseillais ou chez les Rabiot après l’annonce des sanctions.
Montpellier sanctionné par une fermeture de tribune sans retrait de points
Dans une autre affaire majeure de la soirée, la commission a confirmé la défaite de Montpellier (0-2) face à l’AS Saint-Étienne, match arrêté prématurément à cause d’incidents survenus le 16 mars. Les supporters montpelliérains avaient lancé des fumigènes provoquant un début d’incendie, forçant l’arbitre François Letexier à interrompre définitivement la rencontre à la 57ᵉ minute.
La commission a décidé de fermer la tribune Étang de Thau jusqu’à la fin de la saison, mais n’a pas infligé de retrait de points pour ce match. Sébastien Deneux a expliqué que, malgré la gravité des faits – notamment la blessure d’un stadier et l’intervention importante des forces de l’ordre –, il n’y avait pas de « atteinte directe aux acteurs du match », condition essentielle pour appliquer une sanction de ce type.
Le président du MHSC, Laurent Nicollin, s’est présenté devant la commission pour défendre son club mais n’a pas souhaité faire de déclaration à l’issue de son audition. Il dispose désormais de la possibilité de faire appel auprès de la commission supérieure d’appel de la Fédération française de football ou de saisir le Comité national olympique et sportif français pour une conciliation.










