Jordan Henderson a été sanctionné financièrement après avoir quitté une réunion organisée par Liverpool, une anecdote révélée par son ancien coéquipier Stewart Downing. Cette histoire remonte à leur arrivée commune à Anfield durant l’été 2011.
L’arrivée difficile des deux joueurs à Liverpool
Stewart Downing et Jordan Henderson ont rejoint Liverpool lors du même mercato estival, respectivement en provenance d’Aston Villa et de Sunderland, pour des transferts avoisinant les 20 millions d’euros chacun. Leur première saison sous la direction de Kenny Dalglish s’est révélée compliquée, avec des difficultés à s’imposer : Downing a notamment terminé la saison sans inscrire de but ni délivrer de passe décisive en 36 rencontres de Premier League, tandis qu’Henderson ne s’est pas beaucoup mieux illustré.
Avec l’arrivée de Brendan Rodgers à la tête de l’équipe, l’avenir d’Henderson semblait incertain, au point que le club envisageait même un échange avec Clint Dempsey, alors joueur de Fulham.
Une carrière transformée en icône du club
Malgré ce début hésitant, Jordan Henderson a réussi à renverser la tendance. Nommé capitaine des Reds en 2015, il est devenu un élément incontournable du club, disputant 492 matches et remportant tous les trophées majeurs au cours de ses douze années à Liverpool.
En revanche, le parcours de Downing à Anfield fut plus bref, écourté à la fin de sa deuxième saison par décision de Rodgers, après avoir inscrit seulement sept buts et neuf passes décisives en 91 rencontres.
Le souvenir de l’initiation à Liverpool
À 40 ans, Stewart Downing se souvient d’une anecdote marquante lors de son intégration à Liverpool. Lors d’un repas au restaurant plusieurs semaines après son arrivée, une initiation a été organisée où les joueurs devaient chanter. Downing a choisi d’interpréter « Penny Arcade » de Roy Orbison, ce qui a beaucoup plu à Charlie Adam, fervent supporter de Rangers.
Cependant, Jordan Henderson, alors âgé de 21 ans, a catégoriquement refusé de participer. Selon Downing :
- Henderson a fait venir sa femme pour quitter le restaurant avec lui.
- Ne voulant pas chanter, il préférait payer l’amende infligée pour ce refus.
- Il n’avait pas bu, ce qui augmentait certainement son appréhension à chanter devant ses coéquipiers.
Downing ajoute que certaines recrues hésitent même à signer dans un club par crainte de ces initiations, mais il invite à relativiser : « Honnêtement, chantez 30 secondes, qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? »









