Ruben Amorim, aujourd’hui entraîneur de Manchester United, a surpris plus d’un de ses anciens coéquipiers par son évolution fulgurante dans le monde du football. Longtemps perçu comme le « clown » des vestiaires, notamment à Benfica, il a su transformer cette image pour devenir un technicien reconnu au plus haut niveau.
Un départ inattendu vers le coaching
Roderick Miranda, qui a partagé le vestiaire avec Ruben Amorim à Benfica, ne s’attendait pas à voir son ami s’engager dans une carrière d’entraîneur. Malgré son immense intelligence et sa compréhension du jeu, Amorim était surtout célèbre pour son côté facétieux, toujours prêt à faire rire ses coéquipiers.
Après avoir débuté sa carrière de coach dans le troisième échelon portugais avec le club de Casa Pia, Amorim a connu une étape difficile lorsqu’il a dû quitter son poste à cause d’une suspension liée à l’absence de licence officielle pour diriger un match. Néanmoins, à seulement 34 ans, il rebondit vite en prenant les commandes de la réserve de Braga en septembre 2019, avant d’être promu à la tête de l’équipe première en janvier suivant.
Une ascension rapide et des succès notables
En un peu plus d’un an, Ruben Amorim rejoint le Sporting CP, où il remporte deux titres de champion du Portugal, confirmant ses compétences en tant qu’entraîneur de haut niveau. Ce succès lui ouvre les portes d’un club historique comme Manchester United, même si ses débuts en Premier League restent complexes, avec les Red Devils pointant dans la seconde partie du classement.
Un joueur polyvalent devenu entraîneur brillant
Malgré son attitude ludique dans les vestiaires, Amorim a toujours démontré une grande intelligence footballistique et une polyvalence rare sur le terrain, capable d’évoluer à plusieurs postes. Ce bagage tactique est sans doute un facteur clé expliquant sa réussite comme entraîneur.
Roderick Miranda confie : « Je n’aurais jamais imaginé qu’il devienne entraîneur ! Ce n’était pas une question de compétences ou d’intelligence, mais plutôt à cause de son rôle de clown dans le vestiaire. Cependant, il était un joueur très intelligent et polyvalent, ce qui explique sans doute qu’il soit aujourd’hui un coach brillant avec une excellente compréhension du jeu. »
Des références portugaises pour illustrer la réussite en Premier League
Roderick Miranda, qui évolue désormais à Melbourne Victory et a également côtoyé Nuno Espírito Santo aux Wolverhampton Wanderers, remarque que le succès en Premier League repose sur des qualités spécifiques et une bonne adaptation. Il n’est pas étonné par le parcours de Nuno, qui mène avec brio Nottingham Forest vers les sommets actuels de la compétition anglaise.
Selon Miranda, « Nuno a toujours été un excellent entraîneur. Si le bon groupe et une bonne ambiance sont réunis, il sait obtenir des résultats remarquables. Aux Wolves, nous avons terminé à la sixième ou septième place, ce qui nous a permis de disputer la Ligue Europa. Ces performances montrent ce qu’il peut réaliser. »









