Dans un affrontement inattendu lors du tournoi NCAA March Madness, les Drake Bulldogs ont surpris en s’imposant face aux Missouri Tigers, diminuant ainsi les doutes autour de leur taille et profondeur de banc. Cette victoire historique, la première depuis 1971 au-delà du premier tour, marque une étape majeure pour l’équipe classée 11e du Missouri Valley Conference.
Une performance éclatante de Bennett Stirtz sous les projecteurs
Bennett Stirtz s’est illustré comme le leader incontournable des Bulldogs, dominant la rencontre avec 21 points et 4 passes décisives. Sa précision était remarquable, ne manquant que trois de ses tentatives, dont un parfait 3/3 à trois points. Son impact a résisté aux multiples tentatives défensives des Tigers, avec notamment 14 points sur un 5 sur 8 au tir lors de la première mi-temps.
Élu joueur de l’année du Missouri Valley Conference lors de sa première saison en Division I, Stirtz a reçu des éloges unanimes pour son humilité et la manière dont il inspire ses coéquipiers à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Isaia Howard, la confiance d’un freshman authentique
Le coach Ben McCollum a adopté une approche mesurée avec le jeune Isaia Howard, favorisant une intégration progressive dans l’équipe pour préserver sa confiance. Le résultat fut probant lors de ce match où Howard, venu du Missouri, a impressionné avec une performance dynamique : sept points en 17 minutes, incluant un tir à trois points et deux dunks spectaculaires.
En 28 matchs cette saison, Howard affiche en moyenne 15,6 minutes de jeu, 4,6 points et 2,6 rebonds, confirmant sa montée en puissance au sein de l’effectif.
Tavion Banks, la clé du succès des Bulldogs
Les performances de Tavion Banks s’avèrent essentielles pour les Bulldogs : ils restent invaincus en 18 matchs lorsque Banks inscrit au moins dix points. Ce jeudi, il a marqué 15 points en 25 minutes, apportant une contribution décisive en seconde période, avec 13 points inscrits après la mi-temps et six dans la dernière minute et seize secondes du match.
Sa ténacité sur le terrain lui a valu l’admiration de son coach, qui le qualifie de « dur à cuire ».













