Amorim : L’explication de la déception du derby de Manchester

Ruben Amorim : L’explication de la déception du derby de Manchester

Le derby de Manchester, qui a eu lieu ce dimanche, s’est terminé sur un décevant score de 0-0. Ruben Amorim, l’entraîneur de Manchester United, a révélé que la piètre performance des deux équipes était liée à leurs saisons difficiles.

Une rencontre terne sans véritable enjeux

Ce dernier affrontement entre Manchester United et Manchester City a été marqué par un manque de qualité, ne se soldant qu’avec deux grandes occasions en 90 minutes. Peu de joueurs semblaient déçus de partager les points à l’issue du match.

Des enjeux impactant la performance

Amorim a exprimé son ressenti concernant le manque d’excitation du match, suggérant que le fait que les deux équipes ne luttent pas pour le titre a largement influencé le déroulement de la rencontre. « Aucune des deux équipes ne se bat pour le titre, cela a changé la dynamique du match, » a-t-il expliqué. « On aurait pu assister à un match intéressant, mais l’absence de pression a joué un rôle. »

Il a poursuivi en décrivant l’importance de lutter pour de grands enjeux pour motiver les joueurs : « Si nous étions en course pour des objectifs élevés, l’atmosphère serait totalement différente. Aujourd’hui, on ne sentait pas l’urgence de gagner, car les deux équipes sont en proie au doute. »

Les conséquences du match pour les équipes

Côté City, un bon résultat était crucial pour leurs ambitions de se qualifier pour le top 4, un objectif en deçà de leurs attentes de début de saison. Actuellement, l’équipe de Pep Guardiola est cinquième, à un point derrière Chelsea.

De son côté, Manchester United, qui a remonté à la 13e place après 31 matchs, n’a plus rien à jouer sur le plan domestique, si ce n’est l’honneur, avec une différence de buts négative de -4.

Réflexions d’Amorim sur l’équipe

Amorim a également partagé ses réflexions sur les progrès de son équipe, notant des améliorations dans les connexions entre les joueurs. « Je peux voir des progrès. Les joueurs semblent plus à l’aise sur le terrain, capable de mieux se positionner, mais il reste beaucoup à améliorer, » a-t-il déclaré.

Il a confirmé son impatience et la nécessité de s’améliorer rapidement : « Je ne suis pas naïf ni fou, je vois qu’il y a un écart avec nos adversaires. À un club comme le nôtre, il n’y a pas beaucoup de temps pour progresser. Nous sommes pressés, c’est évident. »

Malgré les déceptions, Ruben Amorim reste déterminé à travailler pour restaurer l’éclat du club et espérer des jours meilleurs.