James Rodríguez, actuel joueur du Club León de la Liga mexicaine, a été l’invité du programme **’Los amigos de Edu’**, animé par le journaliste Edu Aguirre. Cette émission a été diffusée dimanche soir sur Mega, où le milieu de terrain colombien a partagé ses réflexions sur sa carrière et son passage au Real Madrid.
Le choix entre gloire et argent
Rappelant ses débuts en Argentine, James évoque que « je n’ai jamais été rapide, mais je faisais la différence sur les courtes distances ». À 16 ans, il faisait face à des adversaires redoutables dans un football plus direct et physique, mais il prenait tout avec calme. Au moment de son transfert en Europe, il révèle : « Le City et le PSG offraient beaucoup d’argent pour moi », mais son choix final s’est porté sur le Real Madrid. « Florentino me a demandé : ‘Que veux-tu, gloire ou argent ?’ C’est pourquoi j’ai signé avec le Madrid », se souvient-il.
Une carrière marquée par le défi
James a également partagé son expérience lors de la Coupe du Monde, où un message de son agent Mendes lui a indiqué l’intérêt du Real Madrid, le mettant en garde de ne pas se laisser distraire. « Après cela, j’ai marqué un but contre le Japon et deux contre l’Uruguay, c’était le contraire de se laisser distraire, j’ai joué encore mieux », a-t-il affirmé.
Il a toujours été un fervent supporter du Madrid, déclarant même : « Même si le Barça m’avait appelé en 2014, Madrid est Madrid, papa ». Sa persévérance l’a conduit à se mesurer à des légendes comme Cristiano Ronaldo et Lionel Messi pour le Ballon d’Or.
Les retours sur son passage à Madrid
Malgré son départ, James se sent encore très apprécié à Madrid, notant que les gens lui posent des questions sur son départ, ce qui prouve, selon lui, qu’il a bien contribué à l’équipe : « J’ai donné le meilleur de moi-même ». Il se perçoit aujourd’hui plus mature, expliquant : « Avant, j’agissais et réfléchissais ensuite, maintenant c’est l’inverse ».
Il a aussi salué Zinedine Zidane, affirmant que son succès résidait dans sa gestion du groupe, tout comme Carlo Ancelotti : « Il est spectaculaire, pour moi le meilleur au monde ».
Une vision critique du football actuel
Sur le plan du football d’aujourd’hui, James a exprimé son ennui : « C’est très monotone, rapide, avec peu de joueurs à admirer ». Cependant, il a du respect pour certains jeunes talents comme Lamine Yamal, qu’il considère capable d’atteindre un niveau élevé.
Jamais avare de louanges, il a admis que « Iniesta a été l’un de mes référents, tout comme Zidane ».
Réflexions sur la Copa América
Concernant la Copa América, où son équipe nationale a perdu face à l’Argentine, James a soulevé des questions sur les décisions arbitrales. « Argentina a remporté la finale grâce à des éléments extérieurs, le rôle de l’arbitre a été déterminant », et il s’interroge sur l’absence des audios du VAR dans ce match important.
Un avenir incertain mais déterminé
En repensant à son passage en Espagne, James a mentionné avoir ressenti un certain harcèlement de la part de la presse, mais il a appris à gérer cette pression et déclare ne garder aucune rancune. Se projetant vers l’avenir, il vise à participer à la Coupe du Monde 2026 et a affirmé : « Je vis chaque match comme si c’était le dernier, car je sais que je vais le regretter quand ça s’arrêtera ».









