Le Real Madrid face au désarroi du Manchester City

Le Real Madrid découvre un Manchester City en crise lors de leur rencontre.

France

Le Real Madrid a foulé la pelouse de l’Etihad sans se préoccuper du classement de la Premier League. Ils ignoraient également les récents résultats du Manchester City, qui avait enregistré 11 défaites en 23 matchs. Ces données étaient évidentes, mais dans l’esprit des joueurs de Carlo Ancelotti, seules les nombreuses batailles des dernières années comptaient. Comme tout grand club, le vestiaire madrilène savait que les hommes de Pep Guardiola seraient encore plus menaçants en raison de leurs blessures. C’était du moins ce qu’ils pensaient.

Un changement radical en un quart d’heure

Ce respect footballistique a failli leur jouer un tour lors du match aller. Cependant, quinze minutes ont suffi pour réaliser que tout avait changé. Ils ne trouvaient plus rien de reconnaissable dans une équipe qui, pendant des années, avait terrifié l’Europe avec son jeu basé sur une possession interminable, capable de faire subir mentalement à ses adversaires. L’image du Manchester City de Guardiola était désormais complètement différente, un simple éclair de génie d’Erling Haaland, qui a tenté de masquer la situation avec son doublé. Cependant, malgré le score de 2-1 jusqu’à la 89e minute, le mal était déjà fait; le Madrid avait senti le sang de sa proie.

« Que faisons-nous ? », s’est entendu dans le vestiaire blanc à l’Etihad, alors que les joueurs échangeaient des regards. Tous avaient compris que prendre l’initiative était essentiel pour remporter le match, et qu’il était temps de passer de la souffrance à l’action. City est rentré à la pause avec un score de 1-0 sans comprendre comment cela avait pu se produire, et Madrid a profité de cette opportunité pour changer de stratégie, se plaçant dans une dynamique plus conquérante et pleine de confiance.

La période de pause comme catalyseur

Les joueurs, forts de leur fierté, ne l’ont jamais perdue. Leur football, bien que clair dans leur esprit, ne s’exécutait plus avec la même aisance qu’auparavant. Les madrilènes réalisèrent que ce Manchester City n’était pas à la hauteur de l’équipe qui, la saison précédente, les avait presque contraints à défendre sur la ligne de leur propre surface. Il était désormais facile de les déposséder, la pression était efficace, les joueurs étaient erratiques… et les opportunités se multipliaient sur le terrain. Leur ordre tactique traditionnel avait disparu, laissant les joueurs blancs stupéfaits par le City qu’ils observaient sur le terrain.

« Physiquement, ils sont mal en point; si nous pressons… », commentaient-ils, perplexes face à une telle chute de niveau. « Beaucoup d’espaces, beaucoup d’espaces », se répétaient-ils inlassablement.

Un projet en quête de renouveau

La sensation, sans doute la plus difficile à accepter, était que le projet de Guardiola était arrivé à un tournant, cherchant désespérément un renouvellement. L’équipe madrilène découvrait à l’Etihad des adversaires constamment en retard, incapables de suivre le rythme, avec des pertes de balle inexplicables, incapable de sortir le ballon avec fluidité, et affichant une fragilité défensive ahurissante.

Et comme celui qui ignore son histoire est condamné à la revivre, le Madrid avait tiré les leçons pour le match retour. Bien qu’ils ne comptaient pas sur leur buteur norvégien, le plan était déjà en place. « Nous avons longtemps eu du mal à trouver l’équilibre, mais chaque trois jours, nous sommes testés, et ce que je dis aujourd’hui pourrait ne pas être valable demain », a avoué Carlo Ancelotti après le match.

« Ils ont une très bonne dynamique et peuvent te faire mal. Si tu pousses trop haut, ils lancent des passes longues. J’ai toujours eu l’impression que je pouvais en tirer parti, mais cette année, ce n’est pas le cas. Ils ont évolué dans de nombreux aspects. J’ai vu le meilleur Madrid des dernières années, capables de tenir des possessions longues, de défendre, de courir, en jouant haut ou bas selon leur volonté », a expliqué Guardiola après la débâcle au Bernabéu. Le club madrilène, ayant appris à ne plus craindre un rival, réussissait à exploiter tout le potentiel qu’ils avaient en eux, avec un corps technique convaincu que cela n’était qu’une question de temps.

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source:https://www.marca.com/futbol/real-madrid/2025/02/20/vestuario-madrid-alucino-manchester-city-haciendo.html

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