Imane Khelif défend son droit de concourir après une action légale

Imane Khelif, championne de boxe, déclare qu'elle ne renoncera pas après une action en justice contre le CIO.
France, Algérie

Imane Khelif, championne de boxe olympique, déclare qu’elle ne se laissera pas intimider par une action légale lancée contre elle par l’Association internationale de boxe (IBA). Elle affirme qu’elle est « ici pour rester » après que l’IBA a déposé une plainte auprès du Procureur général suisse concernant son éligibilité à concourir.

Une réaction ferme face aux accusations

D’après l’IBA, des préoccupations de sécurité liées aux critères d’éligibilité de genre ont motivé cette action. Khelif, qui a participé aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et qui a décroché une médaille d’argent aux Championnats du monde, maintient qu’elle est parfaitement éligible pour la compétition féminine.

Dans un message rare sur les réseaux sociaux, Khelif a décrit les accusations de l’IBA comme « sans fondement, fausses et offensantes ». Elle a déclaré : « Cela fait deux ans que j’emprunte la voie de la dignité, tandis que mon nom et mon image ont été utilisés, sans autorisation, pour des agendas personnels et politiques à travers la diffusion de mensonges et de désinformations. »

Elle a ajouté : « Mais le silence n’est plus une option. Je ne vais nulle part. Je vais me battre sur le ring, je vais me battre devant les tribunaux et je vais me battre dans l’œil public jusqu’à ce que la vérité soit indéniable. »

Un parcours sportif exemplaire

Imane Khelif

Âgée de 25 ans, Khelif a remporté la médaille d’or dans la catégorie welterweight féminine aux Jeux Olympiques de Paris, un an après avoir été disqualifiée des Championnats du monde pour avoir soi-disant échoué à des tests d’éligibilité de genre. Ces tests avaient été effectués par l’IBA, dirigée par la Russie, qui a par la suite perdu son statut de fédération mondiale après des problèmes d’intégrité et de gouvernance, selon le CIO.

À cette époque, l’IBA avait déclaré que Khelif « n’avait pas satisfait aux critères d’éligibilité pour participer à la compétition féminine ». Toutefois, le CIO a remis en question la légitimité et la crédibilité des tests de l’IBA, affirmant qu’ils ne pouvaient pas être considérés comme fiables. Le CIO était en charge de l’organisation du tournoi de boxe aux Jeux de Paris.

Une lutte pour la vérité

Khelif, ainsi que Lin Yu-ting de Taïwan, également suspendue par l’IBA, ont été réautorisées à concourir par le CIO. La victoire de ces deux champions a suscité des interrogations et des critiques concernant la boxe durant les Jeux de Paris.

Khelif a annoncé que son équipe examinaient les circonstances et qu’ils seraient prêts à engager des poursuites judiciaires pour protéger ses droits. De son côté, le CIO a qualifié l’affirmation de l’IBA de « nouvel exemple de la campagne de l’IBA contre le CIO ». Le Procureur général suisse a confirmé la réception de la plainte déposée par l’IBA.

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source:https://www.bbc.com/sport/boxing/articles/cwypzj4x0e6o

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