Ancelotti : Manchester City, un cauchemar à préparer

Confrontation entre géants européens

Les deux clubs européens s’affrontent pour la quatrième année consécutive. Malgré un bilan mitigé pour City cette saison avec seulement huit victoires lors de leurs 23 derniers matchs toutes compétitions confondues, Ancelotti insiste sur le fait que la forme des équipes est secondaire dans cette rivalité qui a marqué l’histoire du football européen.

Les enjeux du match

Selon Ancelotti, le vainqueur de cette rencontre aura toutes les chances de soulever le trophée lors de la finale de mai prochain à Munich, où un autre club, l’Atletico Madrid ou Bayer Leverkusen, l’attendrait en huitièmes de finale. « Cela ressemble à un Clasico », a déclaré l’Italien, qui a remporté la Ligue des champions à cinq reprises en tant qu’entraîneur. « Peu importe leur forme, City est l’une des meilleures équipes d’Europe. C’est toujours un casse-tête de faire face à City, qui a le meilleur entraîneur en place. »

Réactions d’Ancelotti et Guardiola

Ancelotti a ajouté : « Si vous n’êtes pas à 100 %, vous ne pouvez pas obtenir le résultat. L’équipe qui franchit ce tour a la possibilité d’aller loin dans la compétition. Au cours des trois dernières années, celui qui a remporté cette confrontation a remporté la Ligue des champions. Peut-être que cela se reproduira cette année. »

De son côté, Guardiola a avoué qu’il ne savait pas quelle version de son équipe se présenterait mardi, bien qu’il ait reçu des bonnes nouvelles concernant des blessures, avec toute sa défense et le nouveau milieu de terrain recruté pour 50 millions d’euros, Nico Gonzalez, s’entraînant avant le match.

Préparatifs et superstitions

Ancelotti, connu pour son caractère superstitieux, a choisi de loger son équipe dans le même hôtel de Manchester que pour leur victoire aux tirs au but lors des quarts de finale de la saison précédente. Il a également exprimé sa surprise face à la structure des play-offs dans le nouveau format de l’UEFA.

« Cela me surprend que nous soyons en play-off. C’est de notre faute, mais c’est un peu surprenant que nous devions jouer ce match alors qu’il pourrait être une demi-finale », a-t-il commenté. Il a ajouté avoir été impressionné par la capacité de City à se ressaisir malgré une saison difficile en raison des blessures.

Un précédent en dehors du terrain

Guardiola a mis de côté l’incident d’octobre concernant le boycott par Madrid de la cérémonie du Ballon d’Or, où le milieu de terrain de City, Rodri, a été couronné meilleur footballeur au monde. Cependant, Ancelotti a réaffirmé son soutien à son joueur Vinicius Jr, qui a terminé deuxième, en déclarant : « Je ne pense pas que c’était la mauvaise décision. Nous ne voulions pas participer parce que nous pensions que Vinicius était le vainqueur. Cela ne veut pas dire que nous ne respectons pas Rodri, qui est fantastique, mais nous étions convaincus que Rodri méritait de gagner l’année précédente. »