Sir Jim Ratcliffe : des coupes d’emplois pour sauver Manchester United

Sir Jim Ratcliffe : des coupes d’emplois pour sauver Manchester United

Sir Jim Ratcliffe, co-propriétaire de Manchester United, envisage de réduire le personnel du club de 200 postes supplémentaires afin de préserver la santé financière de l’équipe, face à des préoccupations de faillite imminente.

Des mesures drastiques pour assurer l’avenir du club

Depuis l’officialisation de l’achat minoritaire au début de l’année précédente, Ratcliffe a appliqué une politique rigoureuse, ayant déjà réduit les effectifs non sportifs du club d’un quart durant l’été dernier. D’autres initiatives de réduction des coûts incluent la cessation des paiements à Sir Alex Ferguson et une diminution des salaires des anciens joueurs légendaires devenus ambassadeurs.

Un impact sur les employés et les fans

De nombreux salariés de longue date ont déjà quitté le club, en plus de la suppression de plusieurs avantages accordés aux employés. Les supporters ressentent également cette pression, avec une hausse des prix des billets et la suppression des tarifs réduits.

Une situation financière alarmante

Malgré un chiffre d’affaires record de 661,8 millions de livres sterling pour la saison 2023/24, Manchester United a enregistré une perte nette de plus de 100 millions, ce qui souligne une situation financière préoccupante. Selon The Guardian, Ratcliffe estime que ces 200 suppressions de postes sont « indispensables pour éviter que le club ne fasse faillite ».

Espoirs pour l’avenir

La mauvaise gestion financière des dernières années est mise en cause, mais il y a un espoir que les mesures « douloureuses » et « impopulaires » prises maintenant permettront au club de retrouver une santé financière d’ici 2027. Alors qu’avant l’été dernier, le club comptait environ 1 000 employés, son effectif pourrait bientôt ne plus dépasser la moitié de ce chiffre.

Des critiques sur la stratégie de réduction des coûts

Les critiques soulignent que le fait de supprimer des centaines de postes ne suffira pas à couvrir le salaire annuel d’un seul joueur de l’équipe première, dont les rémunérations s’élèvent à plusieurs centaines de milliers de livres par semaine. De plus, Manchester United a dépensé de manière excessive en renvoyant Erik ten Hag peu après avoir prolongé son contrat, en recrutant Ruben Amorim et en remerciant Dan Ashworth, le directeur sportif, en l’espace de quelques mois.

Cette dynamique soulève des questions sur l’approche adoptée par la direction afin de garantir la pérennité de Manchester United dans un contexte économique de plus en plus difficile.