Jenni Hermoso : Des témoignages accablants au procès de Rubiales

Témoignages des coéquipières

Lors d’une audience par visioconférence le 6 février, Alexia Putellas, double lauréate du Ballon d’Or, a décrit l’état émotionnel de Jenni Hermoso à ce moment-là, affirmant qu’elle était * »en pleurs »* juste après l’incident. Pour soutenir Hermoso, Putellas a révélé : * »Nous avons essayé de lui dire que nous étions championnes du monde, de minimiser la situation. Je ne sais pas si c’était bien ou mal, mais ce que nous voulions, c’est qu’elle profite de ce moment. »*

Des émotions conflictuelles

Irene Paredes, défenseure centrale, a également partagé que certaines coéquipières de Hermoso avaient commencé à plaisanter sur le sujet au début. * »Je leur ai dit d’arrêter, (…) que c’était quelque chose de très grave, »* a-t-elle déclaré. Cette légèreté était d’autant plus déplacée qu’il y avait déjà une pression pour faire croire à un consentement concernant le baiser, comme l’a souligné Putellas.

Ana Belén Ecube, proche de Hermoso, a ajouté que la situation était * »des montagnes russes émotionnelles »*. Elle a expliqué que l’attaquante tentait de profiter de sa victoire, mais retournaient sans cesse à cet événement traumatisant qui la rendait triste.

Le procès de Luis Rubiales

Rubiales est jugé pour agression sexuelle et coercition, ayant fait pression sur Jenni Hermoso pour qu’elle minimise l’incident sur le podium lors de la remise des médailles. Le parquet a demandé une peine de deux ans et demi de prison contre l’ancien président de la Fédération espagnole de football. De plus, plusieurs membres de la Fédération sont aussi poursuivis pour leurs tentatives d’influence sur Hermoso pendant les célébrations post-victoire.