Dopage : Comment l’AMA inscrit les substances interdites

Découvrez comment l'AMA décide d'inscrire une substance sur la liste des produits dopants.
France

Le dopage, un enjeu majeur dans le monde du sport, soulève de nombreuses questions sur la manière dont les substances interdites sont intégrées à la liste de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Cet article explore les processus menant à l’interdiction de certaines substances et leurs implications sur la santé des athlètes.

Le processus d’inscription sur la liste des substances dopantes

Des substances comme la trimétazidine et le clostébol, récemment médiatisées, prouvent un besoin constant d’actualisation des règles antidopage. Chaque début d’année, l’AMA met à jour sa liste avec des ajouts, des retraits et des précisions. Par exemple, en 2025, l’utilisation des bêta-bloquants sera précisée pour certains sports.

Critères d’interdiction

Pour qu’une substance soit ajoutée à la liste de l’AMA, elle doit répondre à deux des trois critères suivants :

  • Augmentation de la performance.
  • Risque pour la santé de l’athlète.
  • Violation de l’esprit du sport.

Olivier Rabin, directeur exécutif du pôle science et médecine de l’AMA, souligne que malgré un processus d’identification rigoureux, la route vers l’interdiction peut être longue.

Sources d’information sur les substances

Où commence l’alerte concernant une nouvelle substance ? L’AMA collabore activement avec l’industrie pharmaceutique et surveille la littérature scientifique ainsi que les bases de données sur les médicaments en développement. Certaines substances sont automatiquement interdites si elles sont suffisamment similaires à celles déjà figurant sur la liste.

Considérations sur le monoxyde de carbone

L’AMA a récemment été interpellée sur l’inhalation de monoxyde de carbone, une pratique observée chez des équipes cyclistes. En réponse, l’Union cycliste internationale (UCI) a décidé d’interdire cette technique avant même l’évaluation de l’AMA.

Des études montrent des résultats variés quant à l’impact de cette pratique sur la performance, ce qui soulève des débats passionnés au sein de la communauté scientifique.

Étapes d’interdiction et exemples récents

Le tramadol, autre substance récemment discutée, a été interdit par l’UCI avant que l’AMA ne valide cette décision. Olivier Rabin évoque un processus pouvant s’étendre sur quatre à cinq ans pour évaluer les effets d’une substance sur la performance.

Une analyse statistique de plusieurs études permettra de conclure sur son interdiction définitive.

Classification et exceptions des substances interdites

La liste des substances interdites comprend trois grandes catégories :

  1. Substances et méthodes interdites en permanence.
  2. Substances interdites uniquement en compétition.
  3. Substances interdites dans certains sports seulement.

Pendant ce temps, des substances comme le salbutamol peuvent être utilisées sous certaines conditions, tant que leurs concentrations restent en dessous d’un seuil établi.

Nouvelles clarifications à venir

En 2025, l’AMA a apporté des clarifications à sa liste. Des substances comme l’hydrafinil sont désormais classées différemment, et l’instance examine encore d’autres situations, comme l’utilisation de gouttes ophtalmiques.

Illustration du dopage dans le sport
Image d'illustration sur le dopage

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source:https://www.francetvinfo.fr/sports/dopage/dopage-de-l-identification-a-l-interdiction-comment-l-agence-mondiale-antidopage-decide-t-elle-d-inscrire-une-substance-sur-la-liste-des-produits-dopants_7025987.html#xtor=RSS-3-%5Blestitres%5D

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