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Club World Cup : Défis pour Chelsea et Man City en 2025
La perspective de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA (CWC) suscitant des problèmes pour le football domestique anglais se fait à nouveau sentir, notamment lorsque le directeur du football de la Premier League, Tony Scholes, a déclaré que Chelsea et Manchester City ne bénéficieront d’aucun traitement spécial lors de la rédaction du calendrier des matches de la saison prochaine.
Une compétition restructurée
Ce tournoi regroupant 32 équipes se déroulera dans quatre mois et a déjà été largement critiqué par les syndicats de joueurs ainsi que par plusieurs associations nationales.
Ce format inclura quatre clubs de la Confédération asiatique de football, quatre de la Confédération africaine de football, quatre de la Confédération d’Amérique du Nord, Centrale et des Caraïbes, six de la CONMEBOL (Amérique du Sud), un de la Confédération océanienne de football et 12 de l’UEFA, ainsi que le club hôte, Inter Miami. Huit groupes de quatre équipes s’affronteront, avec les deux meilleures équipes de chaque groupe avançant vers les huitièmes de finale.
Le premier match du tournoi opposera l’Inter Miami de Lionel Messi à Al Ahly le 14 juin à Miami, tandis que la finale se déroulera le 13 juillet au stade des New York Giants dans le New Jersey.
Les raisons de la participation de Chelsea et Manchester City
Bien que Chelsea n’ait pas été champion de la Premier League depuis 2016-2017 et que Manchester City n’arrivera pas aux États-Unis en tant que champion, leur participation a été déterminée par leurs titres de Ligue des champions remportés au cours des quatre dernières années.
Le Real Madrid s’est également qualifié sur cette base, ayant remporté la Ligue des champions à deux reprises pendant cette période. Les neuf autres équipes européennes qualifiées l’ont été sur la base de leur classement UEFA sur la même période, incluant des clubs tels que le Bayern Munich, Paris Saint-Germain, Inter Milan, Porto, Benfica, Borussia Dortmund, Juventus, Atlético Madrid, et Red Bull Salzbourg.
Les ambitions des clubs anglais
Le format revisité du tournoi est un projet phare de Gianni Infantino, le président de la FIFA, qui a récemment multiplié les visites auprès des clubs de la Premier League. Les propriétaires de Chelsea et Manchester City ont un intérêt majeur à réussir dans ce contexte, non seulement en raison de son emplacement, mais aussi de son attrait mondial. Ils voient d’énormes opportunités commerciales sur des marchés encore peu exploités, notamment aux États-Unis.
De plus, la récompense financière est considérable : Chelsea et City devraient recevoir plus de 40 millions d’euros juste pour leur participation, et il a été suggéré que l’équipe victorieuse pourrait empocher près de 100 millions d’euros. Cela pourrait beaucoup aider à gérer le fair-play financier.
Les enjeux pour les entraîneurs
Enzo Maresca, âgé de 44 ans, voit dans ce tournoi une chance de démontrer son talent, ce qui serait un atout sur son CV. Il dispose d’un large effectif, minimisant ainsi les inquiétudes concernant la disponibilité des joueurs. En revanche, Pep Guardiola pourrait moins apprécier cette aventure. Avec chaque résultat négatif cette saison, la pression monte sur lui, et sa seule façon de prouver son efficacité serait de se concentrer sur un véritable défi en Premier League l’année prochaine.
La décision de la Premier League de ne pas permettre à City ou Chelsea de retarder le début de la saison 2025/26 complique les plans de Guardiola, dont la saison commence le 16 août. Au fond, ce tournoi pourrait ne pas être ce qu’il espérait.
Les prétendants au titre
Il est évident que certaines équipes et entraîneurs considéreront cette compétition plus sérieusement que d’autres. L’entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, a clairement exprimé qu’il aurait préféré ne pas y participer, avant d’être rappelé à l’ordre par ses employeurs. Les premiers neuf favoris selon les bookmakers sont tous des équipes européennes, avec Manchester City en tête, à égalité avec le Real Madrid.
Il est peu probable que les vainqueurs viennent des fédérations asiatiques, africaines, nord-américaines ou océaniques, mais l’Europe devra se méfier des équipes sud-américaines, en particulier des quatre clubs brésiliens. Soyez prêt à une surprise si Palmeiras parvient à se hisser au sommet.