Tim Ream et Pochettino : Vers un avenir prometteur pour les USA

Tim Ream fait ses preuves pour l'équipe des USA avec le soutien de Pochettino, à 500 jours de la Coupe du Monde.
États-Unis

Le samedi à Fort Lauderdale, Mauricio Pochettino dirigera les États-Unis lors de son cinquième match à la tête de l’équipe, qui s’apprête à co-organiser la prochaine Coupe du Monde. Bien que tous ses joueurs vedettes soient absents, l’objectif reste inchangé : préparer le parcours vers un succès historique lorsque les États-Unis lanceront leur campagne à Inglewood.

Une préparation axée sur la jeunesse

Étant donné le calendrier actuel – les États-Unis doivent affronter le Venezuela et le Costa Rica en dehors d’une fenêtre Fifa officielle – le troisième rassemblement de Pochettino se concentre sur des talents prometteurs, avec quelques chances de se frayer un chemin jusqu’à l’équipe de la Coupe du Monde. Plusieurs postes, comme celui de défenseur central et de gardien de but, nécessitent une attention particulière. Un vétéran clé à observer dans cette période est Tim Ream, défenseur central de 37 ans.

Ream : un phare d’expérience

Ream a joué tous les 90 minutes lors des quatre premiers matches de l’ère encore embryonnaire de Pochettino. Il a porté le brassard de capitaine lors d’une victoire contre le Panama, suivi d’une défaite contre le Mexique, puis deux victoires consécutives contre la Jamaïque en novembre. Pochettino, familier avec Ream de ses années dans la Premier League, respecte son expérience et ses compétences.

La confiance de Pochettino

Sur un appel, Ream a partagé la confiance précoce que Pochettino a placée en lui : “J’aimerais penser que c’est parce que je comprends ce qu’il demande et que je fais ce que le staff attend de nous, en aidant les autres à saisir les tenants et aboutissants de ce qu’ils essaient d’accomplir.”

Une évolution tactique

La portée de l’impact de Pochettino prendra du temps à évaluer, tout comme l’évolution tactique de l’équipe. Cependant, les changements de philosophie et de système sont déjà perçus. Ream a noté ces ajustements lors des victoires en Ligue des Nations contre la Jamaïque : “Il apporte une idée, une philosophie, un système un peu différents.”

En ce qui concerne les défenseurs centraux, Ream a précisé : “Nous ne rotations pas beaucoup lors des deux premiers matches, nous n’avons pas construit avec une défense à trois.” Il a poursuivi en expliquant le changement d’approche par rapport à l’ère Berhalter, en signalant que “nous devenons plus une défense à trois lorsque nous avons le ballon.”

Un parcours éprouvé

Ream, qui a joué chaque minute de la Coupe du Monde au Qatar aux côtés de Tyler Adams et Matt Turner, a indiqué que l’équipe avait brièvement fonctionné en défense à trois sous Gregg Berhalter, mais que c’était rare : “Parfois, nous rotations en défense à trois, mais très, très rarement.” Cela était évoqué au début du mandat de Gregg, mais il n’y avait pas eu un travail régulier sur ce schéma.

Ream a évoqué ses années avec Fulham, où il a effectué 312 apparitions en neuf saisons, ce qui lui a permis de se familiariser avec le système de Pochettino : “Nous l’avons fait de manière assez régulière à Fulham, surtout lors des entraînements.”

Une présence essentielle

Tout comme lors de la dernière Coupe du Monde, Ream est l’un des trois joueurs à avoir joué chaque minute de cette ère, aux côtés de Matt Turner (gardien) et Joe Scally (arrière droit). Si son rôle persiste, il serait le seul à maintenir cette série.

Vision pour l’avenir

Ream souligne l’importance de son expérience et de la confiance de Pochettino : “Si cela continue, tant mieux. Sinon, si on me demande d’ajuster et de m’adapter autrement, je suis prêt.” Il considère que le jeu consiste à s’adapter aux coéquipiers et aux adversaires. “Cette capacité à adapter sa vision en tant que joueur expérimenté a définitivement joué un rôle.”

Des défis uniques

Le niveau d’expérience de Ream est particulièrement pertinent dans ce camp, où le noyau de l’équipe est en Europe. Pochettino a convoqué 24 joueurs, dont sept nouveaux appelés et 10 sans sélections. Seuls six joueurs ont enregistré plus de 10 apparitions pour les États-Unis, Ream en tête avec 66.

Cependant, malgré son expérience, l’attitude de Ream envers ce camp correspond aux traditions des rassemblements de janvier. Il saisit cette opportunité unique, conscient de sa rareté, et fait valoir sa candidature pour une sélection à la Coupe du Monde : “Je n’ai pas beaucoup d’autres camps devant moi. Quand les conversations ont eu lieu, j’ai réfléchi, pourquoi ne voudrais-je pas y aller ?”

Préparation vers 2026

Ream exprime sa gratitude à l’égard de chaque opportunité, sans jamais la considérer comme acquise. “Mon objectif est d’atteindre la Coupe du Monde 2026, que ce soit comme titulaire ou pour apporter mon soutien en coulisses.” Il a fait ses débuts en 2010 et a représenté les États-Unis sous neuf entraîneurs différents, la Coupe du Monde 2022 étant sa première expérience.

Confiance dans l’avenir

Avec 508 jours entre le match de samedi et le début de la Coupe du Monde, Ream se montre confiant dans la trajectoire de l’équipe sous Pochettino : “Nous avançons dans la bonne direction avec ses idées et ses connaissances.”

Le secret de la longévité de Ream ? Ne jamais s’arrêter : “L’aspect le plus difficile en vieillissant est de s’arrêter puis de devoir redémarrer.” Pour lui, il s’agit de maintenir la forme physique.

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