À 13 ans, ils rêvent de devenir champions au tennis
Découvrez comment de jeunes talents s'entraînent à l'académie Mouratoglou pour réaliser leurs rêves de devenir champions de tennis.
France
À seulement 13 ans, ces jeunes athlètes consacrent leur vie à la poursuite de leurs rêves de devenir champions de tennis. Ils s’entraînent à un rythme soutenu à l’académie Mouratoglou, située dans les Alpes-Maritimes, et s’efforcent de réaliser leurs ambitions sportives.
Un engagement total
Dans le monde du tennis, devenir un champion demande non seulement des moyens financiers considérables, mais également une détermination à toute épreuve. Ces jeunes athlètes s’entraînent en moyenne 15 heures par semaine, complétées par 7h30 de préparation physique et 4 heures de kinésithérapie. Cette rigueur d’entraînement n’est pas sans sacrifice, et il n’est pas donné à tous les enfants de vouloir s’investir autant dès leur plus jeune âge.
Le mental, clé de la réussite
« Il faut que tu sois plus fort ici, dans la tête. La différence entre les grands champions et ceux qui se cherchent des excuses, c’est l’état d’esprit », rappelle l’entraîneur de Gustavs Gutans, un jeune talent letton de 13 ans. Ce dernier vient de rejoindre le programme « Team Elite » de l’académie. Avec le soutien de sa famille, il se sent à sa place sur la Côte d’Azur, même s’il est conscient des sacrifices à faire.
« Ici, j’ai tout ce dont j’ai besoin. Ce n’est pas évident de laisser mes amis et ma famille, mais je sais pourquoi je suis là », déclare-t-il en anglais, alors qu’il se prépare pour les compétitions à venir.
Des rêves ambitieux
Gustavs aspire à devenir professionnel : « Je veux me prouver que je peux être pro. Dans dix ans, j’espère être dans le top 10 mondial et gagner au moins un Grand Chelem. » Son entraîneur, Mathis Di Maio, précise que dès qu’un enfant et sa famille s’engagent, ils évitent de parler de l’échec pour garder la motivation intacte.
Maël Gérinié, de Nouvelle-Calédonie et soutenu par la fondation de Patrick Mouratoglou, partage également des ambitions élevées. Il vit à Biot depuis deux ans et s’est engagé dans un programme de tennis-études. « Mon rêve est de devenir n°1 mondial et de jouer une finale de Wimbledon contre Carlos Alcaraz », confie-t-il. En parallèle, cet adolescent, qui affiche une moyenne générale de 18/20, n’oublie pas l’importance de ses études : « Il faut surtout ne pas négliger l’école, on ne sait jamais, si je me blesse… »
Un quotidien bien rythmé
Ces jeunes sportifs mènent une vie bien chargée. « Le soir, on fait un gros dodo, comme un petit bébé », plaisante Maël, avant de partir pour s’entraîner à nouveau. Leur engagement et leur discipline témoignent de leur ambition de réaliser leurs rêves et d’atteindre les sommets du tennis.
