Ben Sulayem critique les médias sur le GP britannique

Le président de la FIA, Ben Sulayem, répond aux critiques des médias concernant le GP britannique.
France

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a récemment critiqué les médias lors d’une déclaration déroutante concernant le Grand Prix britannique de Formule 1. S’exprimant lors du Rallye Dakar, Ben Sulayem a renouvelé ses reproches envers la presse, laissant planer un flou sur les raisons de son dernier éclat. Ses commentaires soulèvent davantage de questions sur sa gestion de l’organe régulateur des sports mécaniques.

Les critiques de Ben Sulayem envers les médias

Ben Sulayem a affirmé qu’il se sentait injustement critiqué par les médias, tout en faisant une référence énigmatique au fait que le Grand Prix britannique porte le nom de Qatar Airways en tant que sponsor principal. Il a déclaré : « Trois ans de critiques à mon encontre. Cela m’importe-t-il ? Ai-je été élu pour écouter les médias ? Non. J’apprécie les bons médias, les médias positifs et peut-être que je fais une erreur, et vous pouvez venir me critiquer de manière objective. »

Reproches et commentaires provocateurs

Lorsque Ben Sulayem a été interrogé sur l’inéquité de son traitement, il a ajouté : « Injuste. Mais le monde est injuste. L’Arabie Saoudite a investi énormément. Vous regardez certains des médias britanniques et ils s’attaquent à l’Arabie Saoudite ou à moi. Mais une chose que je dirais, allez voir le Grand Prix britannique. Est-ce le Grand Prix britannique ? Non, c’est le Grand Prix de Qatar Airways. S’il vous plaît, retirez le budget, retirez l’argent. »

Réactions et tensions avec les médias

Autosport a sollicité la FIA pour obtenir des clarifications sur le sens des commentaires de Ben Sulayem. Depuis son interview avec Autosport l’année dernière lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan, il a été en conflit avec la presse, en particulier celle du Royaume-Uni. Dans une autre interview, il a réagi à l’évaluation qu’Adrian Newey avait faite sur le fait que Sebastian Vettel et Max Verstappen avaient été diabolisés par les médias. Ben Sulayem a déclaré : « Si vous regardez les médias britanniques et ce qu’ils m’ont fait… Mon Dieu, ils m’ont condamné ».

Un mandat controversé à la FIA

Depuis son arrivée à la présidence de la FIA, Ben Sulayem a été au cœur de plusieurs controverses. Sa récente décision d’apporter des modifications aux statuts de l’organisation pour consolider son pouvoir a suscité des critiques parmi ses membres. Il a également été accusé – et par la suite blanchi – de mêler ses actions à l’issue du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 et d’avoir tenté d’entraver la ratification du tout premier Grand Prix de Las Vegas.

Position de la GPDA

En outre, l’année dernière, il a pris une position ferme sur les jurons des pilotes, ce qui lui a valu un reproche de la part de l’Association des Pilotes de Grand Prix (GPDA). Un courrier de la GPDA avait déclaré : « Nous exhortons le président de la FIA à considérer également son propre ton et son langage lorsqu’il s’adresse à nos pilotes membres, ou à leur sujet, que ce soit dans un forum public ou autrement. »

Une année électorale sans concurrence

Cette dernière attaque contre les médias survient alors que Ben Sulayem entre dans une année électorale où il ne fait face à aucune concurrence pour la présidence de la FIA. Ses commentaires concernant le sponsor titre du Grand Prix britannique ont également été signalés à Silverstone pour obtenir une réponse.

Mohammed Ben Sulayem, Président, FIA

Dialogue avec les équipes

La communication entre Ben Sulayem et les équipes, ainsi que les promoteurs, semble être un aspect à améliorer au sein de la FIA, alors que des interrogations persistent sur son style de gestion et son approche envers les médias et les acteurs du sport automobile.

Mohammed Ben Sulayem, Président, FIA, parle avec Max Verstappen

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