La saison 2024 s’annonce historique pour l’équipe de football de l’Université d’Arizona State, et l’entraîneur Kenny Dillingham est au centre de cette renaissance. En conversation avec l’ancien quarterback légendaire Jake Plummer, ce dernier exprime son enthousiasme pour le parcours de son alma mater.
Un retour aux sommets
Plummer, membre du College Football Hall of Fame, a connu l’une des dernières grandes saisons des Sun Devils en 1997, lorsque l’équipe a frôlé une saison parfaite, s’inclinant 20-17 face à Ohio State au Rose Bowl. Cette année, les Sun Devils montrent un potentiel remarquable, et Plummer est convaincu qu’ils peuvent tout gagner, à commencer par leur match en quarts de finale du Peach Bowl contre le Texas, prévu le jour de l’an.
Un entraîneur inspirant et une équipe déterminée
Le coach Dillingham, âgé de 34 ans, a captivé les foules. Ancien porteur du maillot de Plummer, il a su insuffler une énergie nouvelle à l’équipe, qui repose sur une attaque dynamique avec le quarterback Sam Leavitt et le running back Cam Skattebo. Plummer souligne l’importance du leadership et de la compétitivité de Leavitt, qui selon lui, apporte ce qui manquait à l’équipe depuis trop longtemps.
« Ce gamin, Sam, joue avec son cœur et son âme », déclare Plummer. L’équipe, initialement classée dernière lors de son arrivée dans la Big 12, a surpassé toutes les attentes en remportant la Big 12 et en obtenant une place en playoffs, rendant possible un titre national.
Raviver la passion des fans
Graham Rossini, le directeur athlétique, a noté un regain d’intérêt cet été, avec une augmentation significative du nombre de fans lors des matchs, notamment 14 000 étudiants présents pour le match d’ouverture contre Wyoming, un record pour l’université. L’enthousiasme croissant a entraîné une hausse de 30 % de la fréquentation générale et de 40 % pour les étudiants.
Construire un avenir durable
Dillingham et Rossini, tous deux diplômés de l’université, visent à bâtir une tradition de succès, plutôt que d’utiliser Arizona State comme tremplin. Rossini affirme qu’ils veulent renforcer l’alignement entre l’université et l’athlétisme, au bénéfice de la communauté. « Nous avons une occasion monumentale devant nous », ajoute-t-il.
Les efforts pour activer la vallée de Phoenix et attirer les entreprises locales sont cruciaux. Bien que l’université ait souvent été perçue comme un géant endormi, Dillingham cherche à en faire une force incontournable. La saison actuelle marque un tournant dans l’histoire du programme, et l’approche franche du coach face aux défis modernes du football universitaire est rafraîchissante.
Un nouveau défi économique
Dillingham comprend les enjeux financiers liés au football universitaire, notamment dans le cadre de l’ère des NIL (Noms, Images et Ressemblances). Il a su attirer l’attention en abordant ouvertement ces sujets, une démarche nécessaire pour maintenir une équipe compétitive alors que les demandes de transfert battent leur plein. Il a par ailleurs tenu à rappeler l’importance de fidéliser les joueurs qui ont trouvé leur place au sein de ce nouveau système.
Préparer un avenir radieux
Pour Arizona State, la clé sera de pérenniser le climat d’enthousiasme et de succès. Le programme doit non seulement capitaliser sur les victoires, mais également maintenir l’engagement des supporters à long terme. Alors que Dillingham construit un avenir prometteur, l’espoir est que les Sun Devils puissent transformer leur potentiel en succès durable, le tout pour le bonheur d’une communauté avide de résultats.








