Les pires transferts de Manchester City : entre échecs et prison
Manchester City est aujourd’hui considéré comme le roi du football anglais, mais même les meilleurs peuvent commettre des erreurs. Des ventes controversées, comme celle de Cole Palmer, aux interrogations sur le départ de Julian Alvarez, certaines décisions n’ont pas été couronnées de succès. Les supporters de City vivent actuellement une période difficile, avec neuf défaites lors de leurs treize derniers matchs toutes compétitions confondues.
Les pires transferts de Manchester City
Bien que de nombreux transferts aient renforcé la domination de Manchester City au cours des 10 à 15 dernières années, il existe des cas de véritables échecs, y compris des sommes colossales dépensées pour des joueurs qui n’ont pas répondu aux attentes. Voici neuf des pires transferts de l’ère Sheikh Mansour.
Glauber Berti
Recruté en 2008 gratuitement depuis le FC Nuremberg, le passage de Glauber Berti à Manchester City fut si discret qu’il est devenu une figure mythique. Surnommé « L’homme invisible » par les supporters, Berti n’a disputé qu’une seule rencontre pour le club. Son unique apparition a eu lieu lors d’un match de fin de saison, où il fut chaleureusement acclamé par les fans, mais son transfert n’a apporté aucune valeur sur le terrain. Libéré en 2009, il a laissé derrière lui un souvenir étrange dans l’histoire de City.
Valeri Bojinov
Manchester City a déboursé 5,75 millions d’euros pour Valeri Bojinov en 2007, s’attendant à ce que l’attaquant bulgare apporte un réel impact. Malheureusement, des blessures l’ont écarté à peine arrivé. Une grave blessure au ligament croisé l’a tenu éloigné des terrains pendant presque un an, et lorsqu’il est revenu, il a subi un nouvel échec. Au final, Bojinov n’a joué que trois matchs de championnat en deux saisons sans marquer un seul but. Vendu à Parme en 2009, son transfert se révéla être un mauvais choix.
Wilfried Bony
En 2015, City a investi 28 millions d’euros pour Wilfried Bony, pensant recruter l’un des attaquants les plus redoutables de la Premier League. Bien qu’il ait brillé à Swansea, son rendement a chuté drastiquement à Manchester. Il n’a marqué que 11 buts en 46 apparitions, semblant souvent hors de forme et indécis dans le jeu dynamique de l’équipe. Les blessures n’ont pas aidé, et son départ en 2017 a fait de lui un symbole des erreurs de recrutement à mi-saison.
Robinho
Le transfert de Robinho en 2008 pour un montant record de 32,5 millions d’euros devait signaler les ambitions de City. Après un début prometteur, en tant que meilleur buteur de son équipe, le Brésilien a rapidement perdu sa motivation. Souffrant des dures réalités de la Premier League et de la pression, il a fini par être davantage célèbre pour ses frasques hors du terrain que pour ses performances. Prêté à Santos en 2010, il a par la suite été transféré à l’AC Milan. Aujourd’hui, Robinho purge une peine de neuf ans de prison pour viol au Brésil.
Jo
Le transfert de Jo en 2008 en provenance du CSKA Moscou pour 19 millions d’euros était incompréhensible. Bien qu’il ait eu un bon bilan en Russie, le Brésilien n’a jamais réussi à s’imposer en Angleterre, n’inscrivant que six buts en 41 apparitions. Ses prêt à plusieurs clubs n’ont rien changé à la donne, faisant de lui un exemple parfait des errements de City lors des premiers temps de l’ère Mansour.
Eliaquim Mangala
City a investi 42 millions d’euros pour Eliaquim Mangala en provenance de Porto en 2014, espérant en faire un pilier de leur défense. Cependant, le Français a rapidement montré des insuffisances, souvent dépassé par la pression des matchs. Malgré quelques performances solides, son manque de calme en situations critiques a coûté cher, entraînant des prêts à Valence et Everton avant d’être libéré en 2019, faisant de son transfert l’un des plus coûteux et ratés de l’histoire de la Premier League.
Scott Sinclair
Le transfert de 6,2 millions d’euros de Scott Sinclair de Swansea City en 2012 devait le propulser dans un rôle important. Cependant, il s’est retrouvé sur le banc, derrière des stars comme David Silva et Samir Nasri. En trois ans, il n’a été titulaire que 13 fois sans marquer. Ses prêts à West Brom et Aston Villa ont mis en lumière son absence d’impact. Lorsque City l’a vendu, sa période au club était vue comme une erreur coûteuse.
Jack Rodwell
Le transfert de 12 millions d’euros de Jack Rodwell d’Everton en 2012 marquait un changement dans la politique de transfert de City, mettant l’accent sur les jeunes talents anglais. Cependant, les blessures et un manque de confiance ont terni son passage au club. Il a disputé seulement 16 matchs en deux saisons avant d’être vendu à Sunderland en 2014, illustrant les risques liés à la pression exercée sur les jeunes joueurs prometteurs.
Felipe Caicedo
Recruté en 2008 de Bâle pour 5,2 millions d’euros, Felipe Caicedo était censé être un jeune attaquant prometteur. Malheureusement, son passage à City fut quelconque, avec juste quatre buts en 27 matchs de championnat et une adaptation difficile à la Premier League. Ses prêts n’ont pas réussi à le faire briller. En fin de compte, il a été vendu à Levante en 2011, ayant disparu de la mémoire collective.