Roy Keane et Wes Brown : Souvenirs d’une Fête de Noël Agitée
Rio Ferdinand se remémore une fête de Noël mémorable chez Manchester United où Roy Keane a exprimé sa frustration envers Wes Brown. Ces anecdotes illustrent la dynamique spéciale qui règne dans les vestiaires.
Une Fête de Légende
Rio Ferdinand, ancien défenseur de Manchester United, partage ses souvenirs d’une fête de Noël qui a marqué leur époque au sein des Red Devils. Dans le cadre des traditions des clubs sportifs britanniques, la fête de Noël est un moment tant attendu pour les joueurs, leur permettant de relâcher la pression après une première moitié de saison intense.
Une Alcoolisation Détonante
Lors de cette soirée, Wes Brown s’est retrouvé dans une situation délicate avec Roy Keane. Ferdinand raconte : « Wes Brown a dû être porté hors de la fête juste avant minuit. C’était inoubliable. Wes avait une façon particulière de s’amuser sous l’effet de l’alcool. » Pendant que l’alcool coulait à flots, Keane, se méfiant de ses limites, a dû faire face aux avances insistantes de Brown pour lui faire boire davantage.
Des Tensions Survivantes
Ferdinand évoque le moment où Keane a failli perdre son calme : « Roy a dit, ‘Encore un et je vais te foutre ça sur la tête’, ayant déjà atteint ses limites. Il fallait vraiment dire à Wes de se pousser. C’est souvent ce qui se passe avec les footballeurs et l’alcool, ça finit presque toujours mal. »
Les Souvenirs de Roy Keane
Keane a également partagé ses propres souvenirs de fêtes de Noël, se remémorant une année où il n’a pas pu assister à l’événement principal : « J’ai été banni d’une fête de Noël un an. Je pense que j’étais blessé, et j’étais sorti avec l’équipe réserve. Sir Alex Ferguson est venu nous voir et a mis en garde tout le monde de ne pas m’approcher. En fin de compte, je me suis retrouvé à fêter Noël tout seul. »
Un Équilibre Délicat
Malgré l’amusement, les exigences physiques de la Premier League empêchent certains joueurs de se lâcher complètement. Owen Hargreaves, qui a joué avec Ferdinand, a souligné que la consommation d’alcool était souvent réservée à ceux qui étaient moins régulièrement alignés en tant que titulaires. « La plupart des gars ne peuvent pas vraiment boire car il y a un match tous les trois jours », a-t-il expliqué.
Ces souvenirs témoignent d’une époque où l’équilibre entre performance professionnelle et moments de camaraderie était délicat, mais essentiel pour la cohésion d’équipe.