Pep Guardiola : La pression qui nuit à sa santé mentale et physique

Pep Guardiola révèle l'impact de la pression en tant qu'entraîneur sur sa santé mentale et physique.
France

Pep Guardiola, entraîneur de Manchester City, révèle des symptômes préoccupants liés à la pression intense qu’il endure dans sa carrière. Ses difficultés incluent des problèmes de sommeil, une alimentation limitée, et une solitude prononcée, conséquences directes de son engagement dans le monde du football.

Les symptômes de la pression

Guardiola traverse une période difficile où il fait face à de sérieux problèmes de santé mentale et physique. Parmi ses symptômes, on note :

  • Des troubles du sommeil.
  • Une alimentation restreinte, se limitant parfois à des repas légers le soir, voire à des journées sans nourriture.
  • Des difficultés de concentration, rendant la lecture particulièrement ardue.
  • Des douleurs physiques, comme des douleurs dorsales et des problèmes cutanés.

Ces difficultés ne sont pas nouvelles mais se sont intensifiées ces derniers mois, alors que son équipe traverse une période de moins bonne forme.

Pep Guardiola avec des signes de stress

Les effets de la solitude

Dans plusieurs interviews récentes, Guardiola a abordé la solitude inhérente à son rôle. Il a décrit comment il ressent un profond isolement, surtout après des défaites, ce qui amplifie ses symptômes.

Il a partagé avec Dani Garcia, un chef espagnol, l’idée que, malgré sa réussite, la solitude d’un entraîneur de football peut être accablante, notamment après avoir fermé la porte de sa chambre. À Luca Toni, son ancien coéquipier, il a expliqué l’impact sur sa santé, notant des problèmes de digestion et d’autres maladies qu’il attribue à la pression constante.

Une pression omniprésente

La nature de la gestion d’une équipe de football est intrinsèquement stressante. Des figures emblématiques comme Bill Shankly et Arrigo Sacchi ont également quitté leurs postes en raison de la pression. Même si les structures derrière les équipes ont évolué pour alléger certains fardeaux, le statut d’entraîneur reste le même, avec un minimum de partage des responsabilités médiatiques.

Des entraîneurs contemporains comme Ange Postecoglou affirment que le métier est l’un des plus difficiles, comparant la responsabilité d’un entraîneur à celle d’un chef de gouvernement, où chaque semaine devient une élection à gagner ou à perdre.

Pression sur un entraîneur de football

La culture du contrôle

La culture du football joue également un rôle dans la santé des entraîneurs. Beaucoup d’entre eux peinent à trouver des moyens de déconnexion et de détente. Guardiola, par exemple, est souvent présenté comme un modèle d’obsession qui semble définir ce que signifie être entraîneur aujourd’hui.

Des exemples comme celui de Fabian Hurzeler, entraîneur de Brighton, qui ne se laisse pas distraire par les loisirs, illustrent cette tendance. Bien que certains entraîneurs affirment avoir trouvé des moyens de se détendre, comme regarder des programmes de design d’intérieur, la majorité d’entre eux demeurent préoccupés par le prochain match.

Miser sur le bien-être

La League Managers’ Association a récemment publié un guide pour encourager les entraîneurs à rechercher un équilibre travail-vie personnelle. Selon des experts, comme le psychologue sportif Michael Caulfield, le stress lié à la gestion ne devrait pas être négligé et nécessite une attention particulière. Pep Guardiola en est l’illustration, affirmant qu’il serait bénéfique pour lui de prendre du recul, mais il continue d’accepter le défi.

Pep Guardiola | Santé | Pression | Football | Entraîneur | Premier League | France

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *