Manchester United : Augmentation des prix des billets pour des finances stables
Manchester United a récemment annoncé une augmentation controversée des prix des billets, justifiée comme étant une étape nécessaire pour assurer une meilleure stabilité financière au sein du club.
Une décision impopulaire
Le club anglais a décidé d’augmenter le prix des billets de match à 66 euros par partie, sans concessions pour les enfants ou les personnes âgées. Cette décision a entraîné des accusations d’exploitation de la part des supporters, provoquant une protestation menée par les fans avant le match contre Everton, disputé dimanche dernier à Old Trafford.
Des pertes financières significatives
Manchester United a enregistré des pertes nettes de 113,2 millions d’euros pour l’exercice se terminant le 30 juin 2024. En réponse aux critiques reçues suite à l’augmentation, le club a déclaré dans un communiqué : « En tant que club, nous nous sommes concentrés sur l’économie pour nous mettre sur une base financière plus solide. »
Des mesures difficiles à prendre
Cette démarche a également impliqué des choix difficiles, comme une réduction significative de l’effectif du personnel. Plus de 250 employés ont perdu leur emploi dans le cadre d’un programme de réductions de coûts, qui a coûté au club 8,6 millions d’euros.
Par ailleurs, Sir Alex Ferguson quittera son rôle d’ambassadeur de Manchester United à la fin de la saison, ayant perçu une somme multi-millionnaire depuis sa retraite en tant qu’entraîneur en 2013.
Des adaptations nécessaires
Actuellement, Manchester United a vendu plus de 97 % de ses billets cette saison, dont une large partie à des tarifs réduits. Le club envisage également d’introduire de nouvelles politiques pour les matchs déjà complets, où seules de petites quantités de billets seront mises en vente.
Coûts supplémentaires associés au changement d’entraîneur
Le club a également coûté 10,4 millions d’euros pour se séparer de l’ancien entraîneur Erik ten Hag et de son personnel, tandis que le paiement d’une clause de libération pour son remplaçant, Ruben Amorim, s’élevait à 11 millions d’euros.