Jude Bellingham : Le poids des critiques après l’Euro 2024
Jude Bellingham a récemment partagé ses sentiments concernant la pression et les critiques qu’il a subies après l’Euro 2024, où il s’est senti comme un bouc émissaire suite à la défaite de l’Angleterre en finale contre l’Espagne.
Les conséquences d’un Euro difficile
Le milieu de terrain du Real Madrid, de retour en Angleterre pour le match de la Ligue des champions contre Liverpool, a déclaré sur les réseaux sociaux qu’il avait retrouvé le sourire en portant le maillot de l’Angleterre après la victoire récente en Ligue des nations contre la République d’Irlande. Bellingham, 21 ans, a évoqué son désarroi après la finale et l’intrusion médiatique qui, selon lui, a franchi une limite.
Un sentiment d’injustice
Bellingham, qui a permis à l’Angleterre de l’emporter contre la Serbie et de progresser en quarts de finale face à la Slovaquie, a déclaré : « J’ai perdu mon sourire en jouant pour l’Angleterre après l’Euro parce que je me suis senti un peu maltraité par rapport à ma contribution. Je pense que certaines critiques étaient un peu dures envers moi. Je me suis senti comme un bouc émissaire. Peut-être que je me plaignais un peu de ma situation. »
Un retour à la joie
Il a ajouté que le stage sous l’entraîneur intérimaire, Lee Carsley, ainsi que l’arrivée de nouveaux visages dans l’équipe, avaient ravivé la joie de jouer. « Je n’ai jamais perdu mon sourire en portant le maillot de Madrid. Je suis triste quand nous perdons, mais je ne suis jamais malheureux. Je suis le gars le plus chanceux du monde. »
Pression médiatique et vie personnelle
Bellingham a limité ses apparitions médiatiques pendant l’Euro à des interviews contractuelles après les matchs. Il a précisé que cela ne relevait pas de l’arrogance, mais plutôt d’une réponse à une intrusion médiatique qui a rendu sa grand-mère réticente à sortir de chez elle. « Pour moi, la pression n’est pas un problème. Je comprends les attentes, mais je me sentais comme si le monde entier s’effondrait sur moi après l’Euro, surtout lors des trois jours suivant la finale. »
Un choix déterminant
Bellingham a évoqué des discussions avec plusieurs clubs, dont Liverpool, avant de décider de rejoindre le Real Madrid. « Ce n’était probablement pas aussi proche que les médias l’ont rapporté. Quand le Real Madrid frappe à la porte, il est difficile de refuser. Ce n’est pas une question de savoir si les autres équipes étaient bonnes ou pas, c’est juste que Madrid est à un autre niveau. »
Les liens d’amitié
Enfin, il a été interrogé sur son ami, le défenseur de Liverpool, Trent Alexander-Arnold, qui pourrait rejoindre le Real Madrid. Bellingham a voulu respecter la situation de son compatriote, soulignant l’importance de le soutenir. « C’est un joueur de Liverpool, et ce serait irrespectueux d’aborder ce sujet aujourd’hui. »