Défis de Rubin Amorim à Manchester United selon Matthijs de Ligt
Matthijs de Ligt évoque les défis auxquels Rubin Amorim devra faire face en prenant les rênes de Manchester United. Le nouvel entraîneur a atterri aujourd’hui du Portugal pour succéder à Erik ten Hag, et hérite d’une équipe actuellement en difficulté, occupant la 13e place de la Premier League.
Le défi de l’harmonisation des joueurs
Amorim devra relever le défi de réunir les joueurs sur une même longueur d’ondes. De Ligt, qui a rejoint Manchester United cet été pour une somme de 38,5 millions d’euros en provenance du Bayern Munich, souligne l’importance de cette cohésion. « Cela va être le plus grand défi pour les entraîneurs, faire en sorte que tout le monde soit sur la même page pour s’améliorer en équipe et en tant que joueurs », affirme-t-il.
Un nouveau schéma tactique
L’entraîneur privilégie un schéma en 3-4-3, une différence notable par rapport à la défense à quatre adoptée par son prédécesseur. De Ligt, qui a déjà joué dans une défense à trois avec ses anciens clubs et l’équipe nationale néerlandaise, se dit capable de s’adapter à ce nouvel agencement. « Que ce soit un système à trois ou à quatre, l’essentiel est comment l’équipe est organisée. Si chaque joueur fait son travail, cela peut fonctionner », explique de Ligt.
Objectifs immédiats
Après une bonne période sous l’intérim de Ruud van Nistelrooy, qui a vu l’équipe remporter trois victoires et obtenir un match nul lors de ses quatre premiers matchs, United est à quatre points de Chelsea, troisième de la classe. De Ligt insiste sur l’importance de maintenir cette dynamique lors du premier match d’Amorim à Ipswich. « Nous devons essayer de gagner chaque match. Il est important de prendre les choses match après match, car chaque rencontre en Premier League est unique », déclare-t-il.
Un regard en arrière
De Ligt reconnaît qu’il est difficile de tourner la page après le départ d’Erik ten Hag, avec qui il entretenait une bonne relation. « Il est toujours difficile de voir un entraîneur licencié. Nous devons cependant avancer et ne pas rester bloqués dans le passé », conclut de Ligt.