Rachael Gunn, la danseuse de breaking, annonce sa retraite des compétitions après son expérience aux Jeux Olympiques de Paris. Son parcours a été marqué par des performances remarquées qui ont suscité autant d’admiration que de critiques.
Une carrière marquée par la viralité
À 37 ans, Gunn a su s’imposer comme l’une des athlètes emblématiques des Jeux de 2024. Sa prestation, qui alliait originalité et créativité, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, provoquant à la fois un soutien significatif et des moqueries. Bien que Gunn n’ait pas réussi à dépasser le premier tour de la compétition, ses chorégraphies, incluant des mouvements tels que le « kangourou hop » et le « sprinkler », sont devenues des sujets de discussion sur les plateformes en ligne.
Réactions à la performance et retirement
Face à la controverse qui a suivi son passage sur scène, Gunn a pris la décision de se retirer non seulement des compétitions internationales, mais également des événements locaux. Dans une interview accordée à 2DayFm, elle a déclaré : « J’allais continuer à concourir, mais cela semble très difficile pour moi maintenant, d’aborder un combat. Je danse toujours, je fais toujours du breaking, mais c’est dans mon salon avec mon partenaire ». Cette déclaration souligne l’impact émotionnel que la compétition a eu sur elle.
Un soutien inattendu et d’autres réussites
Malgré les critiques, Gunn a également reçu des encouragements. La chanteuse Adele a exprimé, au cours d’un concert à Munich, que la performance de Gunn était sa « chose préférée qui soit arrivée aux Jeux Olympiques ». De plus, la popularité de Gunn a explosé, ce qui a conduit à des collaborations médiatiques, y compris des apparitions dans des magazines de mode. Actuellement, elle participe à une campagne promotionnelle en ligne pour un site de comparaison.
Les défis de la scène compétitive en Australie
Malgré son succès croissant, Gunn se sent désormais incapable de concourir dans la dynamique scène du breaking en Australie. Elle explique que le degré de surveillance sur les performances en direct et les conséquences qui en découlent rendent la compétition moins attrayante. « Le niveau de scrutin sera intense, et les gens filmeront, cela ne signifie pas la même chose maintenant, et ce n’est pas la même expérience avec tout ce qui est en jeu », a-t-elle ajouté.
La qualification pour les JO et sa reconnaissance
Gunn s’était qualifiée pour les Jeux en remportant les Championnats d’Océanie 2023 à Sydney. Un fait surprenant, elle a été désignée la première athlète féminine de breaking dans le classement mondial en septembre, peu après les JO. Cette reconnaissance a également entraîné un nouvel enchaînement de critiques en ligne, ce qui a été difficile à gérer pour elle.
Un soutien positif au milieu des critiques
Face à cette vague négative, Gunn tente de garder une attitude positive et conserve une archive de messages encourageants. « Ces messages me font tenir, ceux qui disent ‘vous m’avez inspiré à sortir et faire quelque chose que j’étais trop timide pour faire, vous avez apporté de la joie, de rires, nous sommes si fiers de vous’ », a-t-elle partagé. Ces mots réconfortants l’aident à surmonter les injustices et à se recentrer sur ce qui compte vraiment pour elle.









