Dans un contexte où le football anglais cherche toujours des leaders, Danny Murphy exprime son souhait que l’équipe nationale soit dirigée par un entraîneur anglais. Cependant, il souligne que le manque de coachs d’élite ayant un palmarès de trophées rend cette aspiration complexe.
Une relation claire avec Sven-Göran Eriksson
En évoquant son expérience avec Sven-Göran Eriksson, Murphy se souvient d’une relation directe. Ayant remporté ses neuf sélections avec lui, il a appris à être ouvert d’esprit et à comprendre l’importance de l’éthique de travail. Eriksson avait unCV plus impressionnant que les candidats anglais disponibles.
L’importance de la gestion des hommes
Dans le football international, la gestion des hommes est cruciale, surtout lorsqu’il s’agit de communiquer avec des stars qui pourraient être laissées de côté. Murphy raconte comment Eriksson faisait preuve de compassion tout en prenant des décisions difficiles. Il se souvient d’un moment où il a dû faire face à un problème familial, et Eriksson a su l’écouter et lui permettre de rentrer chez lui.
Le jeu collectif et la responsabilité
Murphy souligne que même si Eriksson offrait des moments de liberté, il était aussi ferme. Lors de sa première sélection, après une victoire emblématique 5-1 contre l’Allemagne, il admet avoir été déçu de ne pas être sur le banc. Eriksson a alors utilisé cette déception comme un levier pour tirer le meilleur de lui.
Le débat autour de Thomas Tuchel
Murphy place beaucoup d’espoir en Thomas Tuchel, estimant qu’il possède une combinaison de rigueur et de motivation semblable à celle d’Eriksson. De plus, il soutient que l’origine nationale de l’entraîneur ne devrait pas poser problème si le rapport avec les joueurs est au rendez-vous.
Réactions à l’égard de l’origine
En conclusion, Murphy souligne que les réactions concernant Tuchel sont influencées par sa nationalité. Il souligne que l’important est que l’entraîneur sache établir des relations solides avec ses joueurs, peu importe d’où il vient.
Le souvenir d’une carrière
Enfin, Murphy évoque la plus grande déception de sa carrière : une blessure juste avant la Coupe du Monde 2002. Il se souvient avec émotion du soutien d’Eriksson qui lui a offert des mots d’encouragement, et cela souligne que la qualité d’un entraîneur réside aussi dans sa capacité à gérer les individus dans les moments difficiles.












