Avec leur victoire 3-1 contre la Finlande, l’Angleterre et son entraîneur intérimaire Lee Carsley ont dit au revoir à une semaine marquée par le chaos et la confusion, autant sur le terrain qu’en dehors.
Une victoire nécessaire mais pas convaincante
Après la débâcle tactique qui a conduit à une défaite contre la Grèce à Wembley, l’équipe de Carsley n’avait d’autre choix que de partir de Helsinki avec une victoire. Bien que ce succès soit au rendez-vous, il a été acquis d’une manière loin d’être rassurante.
Il reste maintenant deux matches critiques pour Carsley : un déplacement difficile à Athènes pour affronter la Grèce et une rencontre à Wembley contre la République d’Irlande en novembre. La question de savoir s’il souhaite réellement poursuivre ou si la Fédération anglaise de football (FA) désire qu’il prenne le relais de manière permanente reste en suspens.
Incertitudes et messages contradictoires
Les récentes déclarations de Carsley ont semé le trouble, notamment lorsqu’il a exprimé que ce poste nécessite un entraîneur de classe mondiale ayant remporté des trophées. Ces mots peuvent être interprétés comme un aveu de ne pas se sentir qualifié pour le rôle principal.
Après le match, il a affirmé qu’il est « définitivement » faux de dire qu’il s’exclut du poste, affirmant garder l’esprit « ouvert ». Cette incohérence dans son message a ajouté à la confusion ambiante.
Les performances de l’équipe
Lors du match contre la Finlande, l’Angleterre, bien qu’ayant obtenu une victoire, a eu un jeu lent et stérile pendant de longues périodes, malgré un bon départ marqué par un but de Jack Grealish. Il a fallu une réalisation rare de Trent Alexander-Arnold sur coup franc pour donner un peu de brillant à la performance, montrant que l’équipe a des difficultés à se défaire d’une équipe finlandaise classée 64e mondial.
Malgré les buts de Declan Rice et une bonne performance de Grealish, la soirée a été marquée par des erreurs, notamment l’échec de l’attaquant finlandais Fredrik Jensen, qui a manqué deux occasions en or. Cole Palmer de Chelsea a également peiné à faire oublier son impact, tandis que le retour de Harry Kane semble encore un peu précaire en termes de forme physique.
Vers l’avenir
Les victoires d’Angleterre contre la République d’Irlande et la Finlande lors des deux premiers matches de Carsley sont ternies par la défaite contre la Grèce. Sa gestion de l’équipe doit s’améliorer s’il souhaite à terme mener l’Angleterre à la Coupe du Monde 2026.
Pour l’heure, les incertitudes demeurent. La FA semble douter de leurs intentions, alors que le temps presse pour clarifier une situation devenue préjudiciable. Ce flou continuera d’alimenter les spéculations jusqu’à ce qu’un chemin clair soit tracé, tant pour Carsley que pour la FT. Un temps de réflexion s’avère donc essentiel pour l’avenir de l’entraîneur et l’équipe nationale.










