Paul Merson, légende d’Arsenal, se bat pour éviter l’élimination alors que l’émission *Strictly Come Dancing* fait son retour sur les écrans de télévision ce week-end. L’ancien joueur de Premier League a échappé de justesse à l’élimination lors de la troisième semaine, lorsque Toyah Wilcox a quitté la compétition. Merson et sa partenaire Karen Hauer ont la chance de continuer à danser, mais la tension monte et il pourrait ne plus rester beaucoup de temps avant que son aventure touche à sa fin.
Un parcours semé d’embûches
L’analyste de Soccer Saturday sur Sky Sports a surmonté de nombreuses adversités par le passé, ses combats les plus difficiles se déroulant hors des terrains de football. Merson, double champion de la Première Division, a été très franc sur ses luttes contre l’addiction et sur l’impact de ces luttes sur sa santé mentale au fil des ans.
Sa vie tumultueuse, illustrée par ses 99 buts en 423 apparitions pour Arsenal, a rarement été monotone. *Mirror Sport* examine le passé de cette icône de la Premier League alors qu’il s’apprête à affronter un rendez-vous crucial ce dimanche.
Valeur nette
Il est difficile d’estimer combien Merson aurait pu gagner en tant que footballeur à l’heure actuelle, compte tenu de l’augmentation des salaires des joueurs au cours des 20 dernières années. Toutefois, le meneur de jeu à la retraite a révélé qu’il avait dépensé près de 8 millions d’euros de ses gains de carrière en paris, alcool et drogues.
Fort heureusement, Merson a réussi à bâtir une belle carrière en tant qu’analyste et figure régulièrement sur Soccer Saturday. Selon des sources, sa valeur nette est actuellement d’environ 14 millions d’euros, la majorité provenant de ses apparitions à la télévision et de la vente de ses livres.
Merson a joué les deux dernières années de sa carrière à Walsall, prenant en charge le poste de joueur-entraîneur avant de quitter le club début 2006. Cela a marqué le début et la fin de son parcours d’entraîneur, et hormis quelques apparitions sporadiques dans des compétitions amateurs, l’ancien joueur des ligues supérieures est resté à la retraite.
Parcours amoureux et enfants
Merson a épousé son amour d’enfance, Lorraine Costin, pendant son passage à Arsenal, avec qui il a eu trois fils : Charlie, Ben et Sam. Leur mariage de dix ans a cependant pris fin en 2001 lorsque Lorraine a découvert l’ampleur de ses problèmes de jeu.
Sa seconde union avec Louise Bache est également arrivée à son terme, des circonstances similaires affectant leur relation après la naissance de leurs jumelles, Mollie et Maisie. Les paris ont encore joué un rôle dans leur séparation en 2013.
Ce n’est que trois ans plus tard qu’il épouse pour la troisième fois Kate, avec qui il a trois autres enfants : un fils, Freddie, et deux filles, Sienna et Sadie. Le couple a célébré son huitième anniversaire de mariage cet été, et leur relation semble prospérer, Paul étant sous une « allocation » surveillée par sa compagne.
Combat contre la dépendance
Merson a révélé lors d’une conférence de presse émouvante en 1994 qu’il était dépendant à la cocaïne, entre autres. La Football Association est alors intervenue et a envoyé Merson dans un centre de réhabilitation après qu’il ait admis que ses problèmes affectaient son jeu et son entraînement.
« J’ai commencé à fréquenter un pub où je buvais tout seul et sniffais dans les toilettes », a-t-il écrit pour un journal. « Je prenais un taxi à 8h00 pour me rendre à l’entraînement et je prenais même des doses assis à l’arrière. J’avais des bookmakers à mes trousses, des dealers derrière moi. »
Problèmes de jeu
Le jeu constitue un problème courant dans le milieu du football, touchant de nombreux professionnels actuels et anciens. Merson était à l’apogée de sa carrière quand il a révélé l’ampleur de son problème. Bien qu’il ait réussi à se défaire des problèmes liés à l’alcool et aux drogues, le jeu s’est avéré être une lutte plus difficile.
Merson a admis que son addiction au jeu a eu des répercussions si profondes qu’il pensait régulièrement au suicide. Il a même passé une dépression à cause de ses pertes, gaspillant une somme de 184 000 euros représentant un dépôt pour une maison familiale. Dans le passé, il a confiné son envie de jouer à un niveau tel qu’il avait envie de se briser les doigts pour ne plus pouvoir passer des coups de fil.










