Coupe de France : Bassens et Bordeaux, un match sous tension
Le derby entre Bordeaux et Bassens soulève des inquiétudes. Quel avenir pour le football girondin ?
France
Le week-end prochain, le 5e tour de la Coupe de France promet un affrontement captivant. Les Girondins de Bordeaux, évoluant en National 2, se mesureront face au CMO Bassens, club de Régional 2. Ce derby est attendu avec impatience par les supporters des deux équipes, ainsi que par toute une région en quête de passion footballistique.
Un derby sous le signe de l’émotion
Le tirage au sort de la Coupe de France a réuni deux équipes de niveaux différents, mais qui partagent une histoire commune. Bien que Bassens aurait préféré affronter les Girondins quand ils évoluaient en Ligue 1 ou Ligue 2, l’engouement est palpable et l’envie de faire de ce match un événement mémorable reste intacte. Le président du CMO Bassens, Cédric Borie, exprime son désir de transformer cette rencontre en une véritable fête du football.
Les ambitions du président de Bassens
Avec le soutien de la préfecture et de la Métropole, Cédric Borie aspire à organiser un stade capable d’accueillir le plus grand nombre de spectateurs possible. Lors d’une récente interview avec _Sud Ouest_, il a déclaré : « Je veux faire une grande fête du football girondin. Notre football souffre actuellement, avec les rétrogradations des Girondins, de Niort, de Libourne, et les problèmes au sein de la Ligue d’Aquitaine. Il y en a ras-le-bol. J’aimerais réunir tout le monde : nos supporters, les Ultramarines, les North Gate… On va tout faire pour trouver une solution pour qu’il y ait du public. Sinon, on jouera malheureusement à huis clos à Bassens. Mais on aura essayé… ».
Des solutions pour accueillir les supporters
Le Matmut Atlantique, le stade des Girondins de Bordeaux, sera indisponible pour ce match, ce qui pousse les organisateurs à explorer d’autres options. Parmi les solutions envisagées, le stade Sainte-Germaine au Bouscat et le stade Moueix à Libourne pourraient accueillir les spectateurs. Cependant, un accord définitif reste à établir. Pour éviter un déplacement en vain, le maire de Bassens, Alexandre Rubio, s’engage à trouver une issue positive, car ne pas ouvrir les portes au public serait un grand gâchis.
