Longoria : Le virage Tudor a coûté cher à l’OM
Dans une récente déclaration, Pablo Longoria, le président de l’Olympique de Marseille (OM), a pris le temps de dresser un premier bilan de la saison après sept journées de Ligue 1, soulignant les choix stratégiques entourant l’équipe.
Un constat sur le staff technique
Longoria a évoqué le parcours de Roberto De Zerbi, qu’il considère comme un entraîneur moderne. Ce dernier a su capter l’attention de Longoria par sa passion pour le football. Ce dernier raconte : « Dans notre première discussion, je lui ai demandé pourquoi il avait voulu être entraîneur, il m’a dit : “J’aime tellement le football, j’allais au Mario Rigamonti pour voir des matchs, c’était énorme.” » Cela reflète une ambition commune, que Longoria espère voir se traduire par une relation enrichissante entre le président et l’entraîneur.
L’impact du virage Tudor
Pablo Longoria a également analysé le choix d’Igor Tudor à la tête de l’OM. Il reconnaît que sa stratégie a été centrée sur l’ambition de se montrer compétitif en Ligue des champions lors de la saison 2022-2023. En optant pour un style de jeu vertical, il espérait que cela permettrait à l’équipe de s’imposer face à des adversaires de renom, comme Tottenham. Cependant, il admet que cette approche a eu des conséquences à plus long terme : « Ce virage Tudor, avec une idée très radicale, que j’adore, attention, nous a coûté du temps. »
Les conséquences sur la saison en cours
Cette décision a eu des répercussions sur la saison suivante, que l’OM a terminée à la huitième place. Longoria a clairement exprimé que cette stratégie actuelle doit être revue : « Sur un cycle de trois ans, tu dois basculer vers le côté innovant, moderne, chercher autour des positions de joueur. » Il estime que pour élever le niveau de l’équipe, il est crucial de valoriser les jeunes talents.
Une opportunité manquée avec Rabiot
Enfin, Longoria a fait mention de l’occasion manquée de recruter Adrien Rabiot, soulignant la nécessité d’une ambition collective au sein du club. « C’était une opportunité énorme. On a décidé d’être ambitieux et, en même temps, exigeants. J’ai demandé à toutes les équipes d’avoir des revenus commerciaux supplémentaires pour se permettre de recruter Rabiot. » Cela évoque un besoin pressant d’innovations financières pour soutenir les ambitions sportives de l’OM.