Pour la première fois depuis neuf ans, le Montpellier Hérault Sport Club fait face à une situation alarmante en occupant la dernière place de Ligue 1. Comment le MHSC a-t-il connu une telle chute ?
Une spirale négative à inverser
La crise des droits TV, l’impossibilité de recruter, et l’absence de cadres influents plongent Montpellier dans une spirale négative. Laurent Nicollin, président du club, a exprimé son mécontentement à l’approche d’un match crucial contre Auxerre, soulignant l’importance de ce duel pour le moral de l’équipe et du club.
Des finances fragilisées par la crise des droits TV
Les difficultés financières du MHSC sont principalement dues à la crise des droits télé, avec un accord de 500 millions d’euros avec DAZN et BeIN qui fragilise considérablement les finances du club. Au lieu de percevoir 19,5 millions d’euros, le club ne touchera que 7 millions cette saison, ce qui représente un coup dur pour ses ambitions. En quatre ans, la quote-part des droits TV est tombée de 30 à 40 millions à moins de 10 millions, rendant l’avenir encore plus incertain.
L’incapacité à recruter
Le MHSC fait face à un déficit de 20 à 30 millions d’euros, ne pouvant pas recruter pour rafraîchir un effectif vieillissant et peu performant. Les joueurs comme Joris Chotard et Mousa Tamari n’ont pas trouvé d’issues lors du dernier mercato, laissant l’équipe dans une situation délicate. L’entraîneur Michel Der Zakarian et la direction espéraient renforcer l’équipe avec des milieux et un attaquant, mais les initiatives n’ont pas porté leurs fruits.
Manque de renouvellement dans l’effectif
Des cadres comme Wahbi Khazri et Jordan Ferri, malgré leur rendement décevant, demeurent au sein du vestiaire, ce qui complique encore plus le renouvellement de l’équipe. Leurs performances ne correspondant pas à leurs salaires représentent une autre difficulté pour le MHSC.
Une attaque sans véritable leader
La perte d’Elye Wahi, transféré à Lens pour 30 millions d’euros, a laissé un vide colossal. Son départ a fragilisé l’attaque qui ne fonctionne plus comme avant. Pour la saison en cours, Montpellier peine à retrouver son efficacité offensive, avec seulement 43 buts marqués à ce jour.
Un entraîneur sous pression
Michel Der Zakarian, autrefois perçu comme le sauveur, est désormais accusé par certains d’être le bouc émissaire de cette situation chaotique. Les tensions au sein de l’équipe, accentuées par des altercations récentes, laissent entrevoir une lutte interne qui pourrait compromettre la saison.














