Tensions entre les Bad Gones et les Six Neuf Pirates à Lyon
Les Bad Gones répondent aux accusations des Six Neuf Pirates suite aux violences à Lyon.
France
Les tensions montent entre les supporters de l’Olympique Lyonnais, alors que les incidents survenus lors du match contre le FC Nantes ont entraîné des réactions vives des deux camps rivaux.
Incident durant le match OL-Nantes
Dimanche dernier, lors de la rencontre de Ligue 1 entre l’Olympique Lyonnais et le FC Nantes (2-0), des violences ont éclaté aux abords du Groupama Stadium. Les Six Neuf Pirates, un groupe de supporters récemment formé, ont rapporté avoir été la cible de menaces depuis leur création. Ils affirment avoir subi un « guet-apens organisé » lors du match contre l’Olympiakos, dix jours plus tôt en Ligue Europa. Dans un communiqué, ils ont commenté : « Au moins 150 supporters attendaient en bas des marches, porte X, clairement là dans le but d’attaquer notre groupe. Parmi ceux présents dans les escaliers, des familles, des femmes et des enfants ».
Réponse des Bad Gones
En réponse à ces accusations, les Bad Gones, le groupe de supporters le plus emblématique de Lyon, ont publié un communiqué le mardi suivant. « Trop c’est trop ! Ce qui s’est passé en marge de la rencontre de Nantes est regrettable. Néanmoins, les faits évoqués sont galvaudés et certains mensongers », ont-ils déclaré. Ce groupe accuse les Six Neuf Pirates de jouer la carte de la victimisation et de vouloir se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, en mentionnant les armes retrouvées autour d’eux.
Accusations croisées
Les Bad Gones interrogent aussi la légitimité des Six Neuf Pirates en pointant le fait que la seule personne arrêtée pour port d’arme faisait partie de leur attroupement. Ils mettent également en lumière les appels à « chasser les fachos du stade », une démarche qu’ils ne peuvent accepter. « Notre seul engagement politique se résume à l’Olympique Lyonnais », affirment-ils, dénonçant toute volonté de les discréditer.
Réactions politiques et tension continue
Les Bad Gones expriment également leur surprise face à la rapidité avec laquelle certains députés de la France Insoumise ont réagi après ces incidents. Ils mettent en question la profondeur de leur analyse face à des événements récents, concluant que certains seraient peut-être prompts à juger sans preuves solides. Les tensions semblent être à leur comble, signalant ainsi une véritable guerre interne entre les groupes de supporters lyonnais.
