Magnus Carlsen rêve d’affronter Mo Salah aux échecs
Magnus Carlsen, le champion du monde d’échecs, a récemment exprimé son admiration pour le footballeur égyptien Mohamed Salah, tout en rêvant de pouvoir s’affronter face à lui sur un échiquier. Ce désir témoigne de l’influence croissante du monde des échecs, surtout à la lumière de l’engouement suscité par la pandémie et des séries comme *The Queen’s Gambit*.
La popularité des échecs
Le jeu d’échecs a gagné en popularité, notamment parmi des figures notables du sport comme Harry Kane, Trent Alexander-Arnold et Anthony Gordon, qui ont tous partagé leur passion pour ce jeu. Enzo Maresca, l’entraîneur de Chelsea, a même rédigé une thèse de 7 000 mots sur la façon dont les échecs peuvent aider à former l’esprit d’un entraîneur de football. Salah lui-même a déjà avoué être « accro » aux échecs, avec un classement d’environ 1400, ce qui est au-dessus de la moyenne. Il a reconnu Carlsen en disant : « Je ne suis pas Magnus, mais je suis bon ».
Une rencontre possible
Carlsen serait ravi de jouer contre Salah : « Je suis un grand fan de football et j’admire Salah », a-t-il déclaré à *Observer*. Bien qu’il n’ait pas encore rencontré le footballeur, il est impatient de croiser des personnalités sportives qui partagent son intérêt pour les échecs.
Les compétences des joueurs de football
En 2018, Carlsen a facilement battu Alexander-Arnold, le coéquipier de Salah, en seulement 17 coups lors d’une partie qui a duré cinq minutes. Interrogé sur d’autres joueurs de Premier League, il mentionne Martin Ødegaard, qui joue occasionnellement aux échecs, mais souligne qu’il n’est pas un joueur très médiatique à ce sujet.
L’amour du football et des échecs
Carlsen a également une véritable passion pour le football. En 2020, il a atteint le sommet des classements de Fantasy Football, mais admet que la saison en cours s’est moins bien déroulée pour lui. « C’est horrible, » plaisante-t-il, tout en revendiquant son statut de fan. Actuellement, Carlsen est au Royaume-Uni pour participer à la deuxième édition de la Tech Mahindra Global Chess League, un événement qui s’inspire de la Premier League de cricket et qui espère attirer davantage de spectateurs aux échecs.
Des aspirations et des défis
Bien qu’il ait été couronné champion du monde pendant de nombreuses années, Carlsen reste humble quant à son jeu et son statut. Quand on lui demande s’il devrait être considéré comme le plus grand joueur d’échecs de tous les temps, il répond simplement : « Non, c’est encore Garry [Kasparov] ». Ce respect pour ses prédécesseurs montre sa philosophie concernant l’amélioration continue et le désir de compétition.
La quête de la perfection
Carlsen reste conscient de son niveau. « Je fais toujours des erreurs », dit-il avec une sincérité déconcertante. Cela en dit long sur son approche de la compétition et son engagement à rester le meilleur, même face à une nouvelle génération de jeunes talents émergeant sur la scène des échecs.
Un avenir au-delà des échecs
Quant à ses projets futurs, Carlsen ne souhaite pas entrer dans le monde politique comme d’anciens champions. « Je suis naturellement un introverti », explique-t-il, « . Je veux m’installer et fonder une famille. » Cependant, pour l’instant, son amour pour le jeu et son désir de gagner continuent de le motiver. « Je déteste perdre », confie-t-il, une vérité qui montre son dévouement constant à son art.
Conclusion sur le talent et la passion
Carlsen aime toujours jouer et ressent encore le frisson de la compétition. Tant que cette passion est présente, il n’est pas près de prendre sa retraite des échecs. Son rêve de jouer contre Salah pourrait rester une aspiration, mais on peut être sûr que les échecs, comme le football, continueront d’inspirer et de rassembler les passionnés.