Rodgers, Celtic et l’ascension de Frimpong : une bonne surprise
Le parcours de Brendan Rodgers à la tête de Leicester City a eu des répercussions inattendues pour Celtic, les menant à signer l’un de leurs joueurs phares, Jeremie Frimpong.
Un été de transitions pour Celtic
L’été 2019 a marqué une période de transition pour les Hoops. À la suite du départ surprise de Rodgers, Neil Lennon s’est retrouvé en charge, devant gérer une équipe en proie à l’instabilité. Bien que la deuxième période de Lennon soit souvent associée à l’échec de neuf victoires consécutives, sa première a été un succès, le menant à remporter le titre de la Premiership et les deux coupes domestiques, malgré l’interruption due à la Covid.
Un mercato mitigé
Le mercato a été parsemé de succès et d’échecs. Des renforts comme Ismaila Soro, Boli Bolingoli et Patryk Klimala ont laissé à désirer. Cependant, une acquisition s’est distinguée : celle de Frimpong. Recruté pour 350 000 € auprès de Manchester City, il a été revendu à Bayer Leverkusen 18 mois plus tard pour la somme impressionnante de 11,5 millions d’euros, un montant qui pourrait encore augmenter grâce à un pourcentage de revente négocié dans le contrat.
Une arrivée liée à d’autres transferts
La réussite de Frimpong à Celtic est d’autant plus remarquable compte tenu des circonstances de son arrivée, qui a été permise après l’échec du club à recruter l’un de ses objectifs prioritaires, le défenseur de Luton Town, James Justin. Bien que Lennon ait souhaité l’anglais, il a vu son intérêt contrecarré par la concurrence, Rodgers ayant finalement remporté la mise avec Leicester.
Le parcours de Justin et l’émergence de Frimpong
Depuis son arrivée à Leicester, Justin n’a pas pu pleinement exprimer son potentiel, en raison de blessures fréquentes. À l’opposé, Frimpong a su s’imposer comme l’un des meilleurs défenseurs à son poste sur la scène mondiale. Avec un tarif évalué entre 50 et 60 millions d’euros, Celtic pourrait réaliser un bénéfice substantiel lors de sa prochaine vente, conservant environ 30 % des profits, ce qui pourrait s’élever à près de 10 millions d’euros.