Interdiction des supporters turcs à Lyon pour OL-Besiktas
La préfecture du Rhône a pris une décision radicale en interdisant la présence des supporters de Besiktas pour le match de Ligue Europa contre l’Olympique Lyonnais, prévu le 24 octobre à Décines.
L’interdiction des supporters turcs
Le mercredi 4 octobre, la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a publié un arrêté pour interdire la venue des fans turcs, en raison des tensions historiques entre les deux clubs. Cette décision vise à prévenir tout débordement, après les incidents violents qui avaient eu lieu lors de la rencontre de 2017.
Un historique tumultueux
Le dernier match européen entre l’OL et Besiktas, disputé le 13 avril 2017, avait été marqué par des affrontements entre les supporters, engendrant un climat de tension intense. Plus de 20.000 supporters de Besiktas s’étaient retrouvés dans et autour du Parc OL, entraînant un report du coup d’envoi de quarante-cinq minutes.
Ce précédent a coûté cher en termes de sécurité et a conduit à une vigilance accrue de la part des autorités pour le match à venir. Le souvenir de cette nuit trouble reste gravé dans la mémoire de nombreux supporters lyonnais.
Mesures de sécurité renforcées
Pour le match du 24 octobre, les autorités ont décidé d’interdire l’accès à Décines et dans toute la ville de Lyon aux supporters de Besiktas, ainsi qu’aux gares, aéroports et autres points stratégiques. Selon l’arrêté, la circulation et le stationnement sont interdits pour tout supporter turc du mercredi 23 octobre à 6 heures jusqu’au vendredi 25 octobre à midi.
Cette décision est le résultat d’un « antagonisme fort et durable » tel que décrit par la préfecture, et témoigne des efforts faits pour garantir la sécurité des spectateurs et éviter des problèmes similaires à ceux de 2017.
Le match sur les réseaux sociaux
Peu après le tirage au sort de la Ligue Europa, les ultras de Besiktas avaient déjà commencé à provoquer leurs homologues lyonnais sur les réseaux sociaux. Une banderole affichant : « Êtes-vous prêts, les ultras lyonnais ? Un deuxième round ? » a suscité des inquiétudes quant à l’atmosphère entourant cette rencontre.
Les responsables lyonnais, tant au niveau du club que de la préfecture, espèrent que ce match à haut risque, désigné comme tel par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DLNH), se déroulera sans incident grave.