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Dans un stade Pierre Mauroy incandescent, le club lillois a réalisé une performance XXL pour balayer le plus grand club du monde (1-0).
Lille surprend le Real Madrid
Qui sera le prochain sur la liste ? Après Pep Guardiola et Manchester City en 2018, José Mourinho et Fenerbahçe cet été, Bruno Genesio s’est offert le scalp de Carlo Ancelotti et du Real Madrid mercredi soir (1-0) en Ligue des champions. Les trois plus grands entraîneurs de club du 21e siècle à son tableau de chasse, excusez du peu. Cette victoire permet aux Nordistes de croire à un avenir dans cette C1 après le revers initial face au Sporting Portugal. Fabuleux. Grandiose. Inoubliable.
Une stratégie payante
Olivier Létang avait ordonné à ses joueurs d’être acteurs et non spectateurs, pas là pour « prendre des photos avec les Madrilènes ». Le président du LOSC a été entendu. Dans une ambiance des grands soirs, les Lillois ont fait preuve de culot, de rigueur et d’agressivité. Ayyoub Bouaddi, à peine âgé de dix-sept ans, a démontré un incroyable sang-froid sur le terrain face à des habitués de la Ligue des champions comme Camavinga, Tchouaméni ou Valverde. Cette victoire, fruits d’un plan de jeu rigoureux, souligne la force collective du LOSC.
Performances individuelles remarquables
Lucas Chevalier (22 ans), qui pourrait rapidement rejoindre l’équipe de France A, s’est illustré en retardant l’échéance face à Endrick et Vinicius lors du premier acte, affichant sérénité et solidité. Dans un stade plein à craquer, l’ambiance a atteint son paroxysme lorsque Monsieur Mariani a validé un penalty pour une main d’Eduardo Camavinga. Juste avant la mi-temps, Jonathan David a su faire chavirer le stade de joie en marquant le premier but (1-0, 45+3), un moment mémorable face au Real Madrid.
Un match intense
Carlo Ancelotti, visiblement inquiet, a dû faire entrer Kylian Mbappé en seconde période. Malheureusement pour le Madrilène, cette entrée n’a pas été concluante, car il a été accueilli par les huées du public lillois. Face à 50.000 spectateurs debout, le Real Madrid a perdu ses nerfs, récoltant cinq cartons jaunes dans une soirée marquée par la force collective des Lillois. Le LOSC tenait sa victoire du siècle, un moment grandiose et inoubliable pour le peuple nordiste.
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