Mourinho défend son bilan après un début difficile à Fenerbahce
Jose Mourinho répond à ses détracteurs après un début difficile avec Fenerbahce, mettant en avant son impressionnant palmarès et lançant une remarque sarcastique sur l’absence de trophées un mois après le début de la saison.
Un départ difficile pour Mourinho
Agé de 61 ans, Mourinho a été nommé entraîneur de Fenerbahce en juin dernier, signant un contrat de deux ans, après avoir quitté l’AS Rome où il a passé deux années et demie. Cependant, son équipe se retrouve actuellement à cinq points des leaders du championnat turc, Galatasaray, après une défaite de 3-1 contre ce même club ce mois-ci. Mourinho a choisi de ne pas assister à la conférence de presse d’après-match, évoquant un manque de respect de la part de son homologue.
Des résultats en demi-teinte
Fenerbahce a également été éliminé de la Ligue des champions lors du troisième tour de qualification, après une défaite cumulée contre Lille, se voyant ainsi contraint à jouer en Europa League. Jeudi dernier, l’équipe a pourtant remporté son premier match en Europa League, s’imposant 2-1 contre l’Union Saint-Gilloise, mais les questionnements sur ses débuts mitigés en Turquie persistent.
La défense de Mourinho
Mourinho a vigoureusement défendu son palmarès, évoquant ce qu’il appelle l’« effet Mourinho ». « Qu’est-ce que l’effet Mourinho ? Des trophées. Des coupes. Nous ne pouvons pas gagner de trophées en septembre. Il n’y a pas de trophées à gagner en septembre », a-t-il déclaré aux journalistes. « Dans chaque club où j’ai été, j’ai gagné des titres », a-t-il ajouté, en précisant que seule son expérience à Tottenham, où il a quitté le club deux jours avant une finale, témoigne d’un manque de succès tangible.
Des tensions avec les médias
Mourinho a rapidement montré des signes d’angoisse face à l’attitude des médias turcs. Après la défaite contre Galatasaray, il a accusé son homologue Okan Buruk d’être responsable de son absence en conférence de presse, déclarant avoir attendu plus de 70 minutes avant de quitter, sans pouvoir prendre la parole.
Les moqueries des réseaux sociaux
Suite à cette défaite, Galatasaray a tourné en dérision Mourinho sur les réseaux sociaux, le qualifiant de « The Crying One » (celui qui pleure). Interrogé par un reporter sur cette moquerie, Mourinho a réagi avec irritation, demandant : « Qui êtes-vous ? Êtes-vous sérieux ? » avant de quitter l’endroit.