Les joueurs du LOSC Lille ont récemment eu l’opportunité de donner vie à leurs doubles virtuels dans le nouveau jeu EA Sports FC 25. Un processus de modélisation passionnant où chaque joueur passe sous l’objectif de caméras pour capturer leur apparence fidèle et leur style de jeu.
Une expérience unique de motion capture
Les footballeurs sont arrivés en survêtement au Domaine de Luchin, leur centre d’entraînement, pour une séance pas comme les autres. Plutôt que de participer à un entraînement classique, ils se sont préparés à une session de motion capture, entourés de dizaines de caméras spécialement installées.
Chaque joueur, à tour de rôle, a été mesuré et photographié sous tous les angles pour garantir que leur version numérique soit à l’image de la réalité. Rémy Cabella, qui a déjà vécu une telle expérience en 2014, a partagé son enthousiasme : « C’était le bon moment de le refaire, j’ai changé de coiffure depuis », a-t-il plaisanté.
Des visages réalistes pour une meilleure immersion
La technologie de capture de mouvement utilisée par EA Sports vise à offrir une représentation fidèle des visages des joueurs. « Ils m’avaient mis un gars qui me ressemblait par défaut, » a expliqué Bafodé Diakité, évoquant son expérience précédente avec un personnage générique. Avec cette nouvelle technologie, chaque joueur sera visiblement lui-même dans le jeu, ce qui améliore grandement l’authenticité.
Un rêve devenu réalité pour les joueurs
Les jeunes joueurs comme Leny Yoro se sont déclarés ravis de cette opportunité unique. « Nous avons tous joué à FIFA depuis notre enfance. Mes amis vont pouvoir me voir dans le jeu, c’est super excitant, » a-t-il déclaré. Ce moment de fierté s’accompagne de la surprise de ceux qui, comme Yoro, ne se reconnaissent pas toujours immédiatement dans le jeu.
Des compétences reflétées dans le jeu
EA Sports a également veillé à ce que le style de jeu des joueurs soit bien reflété dans cette nouvelle version. Les joueurs du LOSC ont des caractéristiques qui correspondent à leurs véritables capacités sur le terrain. Par exemple, Diakité a remarqué : « Défensivement, je suis à peu près dur comme dans la réalité. » L’incertitude sur leurs cotes dans le jeu ne les décourage pas, cependant. Tous espèrent un classement qui reflète leurs efforts.
Un bon score pour commencer
Les notes attribuées aux joueurs sont également un sujet de discussion. Cabella a débuté avec une note de 75, tandis que Yoro, après son passage à Manchester United, a vu la sienne passer à 78. Diakité, quant à lui, aspire à une note supérieure tout en se réjouissant de sa représentation désormais authentique. « Je ne sais pas, un bon 78… 79… 80 ! » s’est-il exclamé, plein d’humour.













